Un avion s'est-il réellement écrasé sur le Pentagone ?
Les vidéos des avions percutant le World Trade Center ont été largement diffusées mais pour le Pentagone, très peu d'images ont été montrées. En tout cas, pas celle du crash d'un Boeing sur le bâtiment. Aucune chaîne de télévision, ni photographe indépendant, n'a été autorisé à filmer la scène du crash dans les instants qui ont suivi l'attentat. Les photographies disponibles proviennent exclusivement de sources militaires et sont publiées sous contrôle strict.
La version officielle de l'attentat du 11 septembre au Pentagone soulève donc plusieurs questions :
- Etant donné la taille de l'avion (l'appareil était un Boeing 757-200 mesurant 47,32 m de long, 13,6 m de haut, et 38 m d'envergure), son poids (100 tonnes) et sa vitesse minimale de vol (400 km/h), on comprend mal comment il peut avoir provoqué si peu de dégâts. Le bâtiment n'étant pas endommagé en profondeur, il semble que seul le nez de l'appareil s'y soit encastré, pénétrant le premier anneau. La photographie aérienne montre que l'avion n'a pas endommagé le second anneau du bâtiment.
- L'appareil a troué la façade au niveau du rez-de-chaussée uniquement. Sur les photographies des premiers secours, le lieu de l'impact est masqué par la fumée et les jets d'eau, mais on constate que les étages supérieurs ne sont pas touchés. Les quatre étages supérieurs se sont effondrés vers 10h10, 33 minutes après l'impact. Vu la hauteur d'un Boeing, les dégâts ne devraient-ls pas se trouver plus haut ?
- Et, question essentielle : comment se fait-il alors que l'épave du Boeing n'apparaisse sur aucune photographie ? La voyez-vous sur les différentes photos ? L'autorité militaire a-t-elle cherché à cacher des événements supplémentaires non relatés, a-t-elle falsifié les faits ?

C'est en comparant plusieurs photographies diffusées par les agences officielles, que l'on peut commencer à s'étonner : la pelouse au premier plan n'est absolument pas endommagée, ni la façade au-delà d'une largeur de 19 mètres. Pourtant, l'envergure de l'avion est de 38 mètres. Cela signifie donc que les ailes et le reste de la carlingue sont restés à " l'extérieur ". Mais on ne les voit pas sur les photographies prises quelques instants après l'accident, ni même aucune trace sur la pelouse, ni de débris de fuselage. Le Pentagone a même reconnu qu'il n'y avait aucun morceau à l'extérieur du bâtiment. Alors, tout d'un coup, on réalise avec stupeur : il est impossible qu'un avion se soit écrasé à cet endroit !

Photo : Space Imaging - En incrustation : la taille du Boeing 757
Alors, info ou intox ?
La thèse du missile ou d'une bombe tiendrait donc la route. Mais dans ce cas, comment expliquer la disparition du vol 77 d'American Airlines ? Comment se serait-il volatilisé dans le ciel au-dessus de Washington ?
Par ailleurs, les points ci-dessus sont réfutés par un certain nombre de spécialistes :
- "Le boeing 757 aurait du faire beaucoup plus de dégâts !"
Faux (d'après les recherches de Paul Boutin / Patrick Di Justo) : Le Pentagone est le plus grand bâtiment administratif des Etats-Unis. En conséquence, il faut relativiser la taille d'un Boeing 757 en rapport avec la masse totale et la structure du bâtiment. Le mur du Pentagone est composé de béton armé renforcé par de l'acier (25 cm) + 20 cm de briques + 15cm de pierre. La façade venait d'être rénovée suite aux attentats d'Oklahoma City et sa nouvelle structure devait empêcher un effondrement en cas d'explosion. En revanche, l'avion est composé d'alliages suffisamment fins pour pouvoir voler malgré ses 100 tonnes. Il est avéré que l'avion a pulvérisé 10.000 tonnes du bâtiment en le heurtant et que ce choc a entraîné 57.000 autres tonnes par la suite. On est donc loin, très loin du peu de dégâts. D'autre part, en analysant les images du World Trade Center, on voit parfaitement l'avion s'encastrer dans la tour (composée principalement de verre et d'aluminium), or cet avion volait approximativement à 650 km/h et seuls quelques morceaux ont traversé entièrement la tour. Concernant le Pentagone, l'avion volait à 400 km/h et a vraisemblablement heurté le sol avant d'atteindre le bâtiment.
- "L'envergure du Boeing est telle (38 m) que les ailes auraient du marquer le bâtiment !"
Faux (d'après les recherches de Paul Boutin / Patrick Di Justo) : Cet argument repose sur le fait que l'avion se serait encastré de manière parfaitement horizontale dans le bâtiment, or, selon les témoins de la scène, ce n'est pas le cas puisque les différents témoignages rapportent que l'avion a heurté le Pentagone de biais (à environ 45°). Dès lors, la surface atteinte devient beaucoup moins importante en largueur. D'autre part, les ailes sont beaucoup moins solides que le bâtiment. Compte-tenu de leur angle original (légèrement en V vers l'arrière), il est fort probable qu'elles se sont repliées sur la carlingue au moment de l'impact.
- "On ne retrouve aucun débris de l'appareil aux alentours du crash !"
Cette affirmation se base uniquement sur les photos qui ont été publiées sur les différents sites gouvernementaux américains. Or, on ne voit pas bien ce qui permet de dire qu'aucun débris ne se trouve à proximité du bâtiment. Un reportage récemment diffusé sur France 3 faisait état de la taille des débris de l'avion écrasé en Pennsylvanie qui ne mesuraient pas plus de 15 cm. Dans le cas du Pentagone, l'avion a du pénétrer à l'intérieur du bâtiment tout en se désintégrant avant de brûler. Dans de telles circonstances, il y a fort à parier que le peu de débris restants se trouve sous les décombres et non à l'extérieur du bâtiment. De nombreux sites montrent une photo de débris sur la pelouse.

- "Le vol American Airlines 77 a réussi à déjouer les F-16 qui le prenaient en chasse !"
Faux : Le vol AA 77 s'est écrasé sur le Pentagone à 09h43. La chasse américaine a décollé à 10h00 (soit plus d'1/2 heure après le crash) et s'est contentée de suivre le vol 93 qui a fini sa route à Shanksville en Pennsylvanie. Et quand bien même elle aurait pris en chasse l'avion elle ne l'aurait pas descendu au dessus d'une zone urbaine (ceci aurait eu pour effet de faire beaucoup plus de victimes).
Dernière révision : mars 2004
(http://www.visite-usa.fr)