Le smog
En raison de l'étalement urbain, des trop faibles densités de l'agglomération et de l'utilisation extensive de la voiture, Los Angeles subit une importante pollution de l'air. Le smog, qui y est particulièrement intense, est un nuage de pollution provoqué par les gaz d'échappement et les rejets industriels. Dès qu'un certain seuil est dépassé, un avis d'alerte est lancé par les autorités de la ville. Les déplacements en voiture y sont alors limités au strict nécessaire, et les usines doivent cesser de brûler des hydrocarbures. La mauvaise qualité de l'air a occupé les autorités depuis la fin des années 1940, date à laquelle le comté a créé une agence publique chargée de ce problème. Actuellement, de nouvelles mesures sont à l'étude pour améliorer la qualité de l'air dans les années à venir. En outre, la municipalité encourage le développement des transports en commun (qui sont moins pratiqués qu'à San Francisco ou New York) ainsi qu'un système de covoiturage, mais ces mesures n'atteignent pas le succès escompté. Un réseau de pistes cyclables a été développé ainsi qu'un réseau de lignes de bus express, pour tenter de proposer une alternative à l'automobile.
Le maire de Los Angeles a signé l’U.S. Mayors Climate Protection Agreement, un accord sur la protection du climat, visant à atteindre ou à dépasser les objectifs de réduction de gaz à effet de serre fixés par le protocole de Kyoto. Des mesures fiscales encouragent les entreprises et les particuliers à installer des panneaux solaires. 10% de l’énergie consommée dans la ville est déjà d’origine renouvelable, avec un objectif de 40% en 2020. Le programme Trees for a Green L.A. ("des arbres pour un Los Angeles vert") encourage les habitants à planter des arbres pour réduire le smog et améliorer le cadre de vie.