Kingston

Province : Ontario (Canada).
Population : 160.000 habitants avec l'agglomération.
Située à 267 km de Toronto et 290 de Montréal, Kingston fut fondée en 1673. C'est la plus vieille ville de l'Ontario. Elle est située à la jonction de fleuve Saint-Laurent et du lac Ontario, là où les Mille-Iles commencent, ce qui en fait une destination touristique populaire. Anciennement nommée Fort Frontenac, Kingston a été la première capitale du Canada de 1841 à 1844. La ville a toujours joué un rôle important dans l’histoire de par son emplacement stratégique permettant de contrôler l'accès aux Grand Lacs. Français et Anglais y ont d'ailleurs construit des forts, comme le Fort Henry. Au milieu du dix-neuvième siècle, Kingston était une place forte de l’empire britannique.
Kingston (160.000 habitants avec l'agglomération) est une ville animée qui accueille chaque été plusieurs importants festivals, et en août, des amateurs de voile du monde entier s'y donnent rendez-vous pour le CORK (Canadian Olympic-training Regatta) de Kingston, attirés par des conditions de voile exceptionnelles (la ville a d'ailleurs accueilli les compétitions de voile des Jeux olympiques d'été en 1976).

A VOIR DANS LA VILLE

Kingston City Hall
Kingston est surnommée limestone city ("la ville du calcaire") en raison des nombreux bâtiments historiques faits à partir de la pierre locale, à l'image de l'hôtel de ville, construit en 1841. Juste derrière, on trouve le marché de Kingston (le plus vieux en Ontario), où les marchands se retrouvent chaque fin de semaine et où on érige une patinoire publique en hiver. Face à lui se trouve le Confederation Park donnant sur le fleuve Saint-Laurent, où l'on trouve un centre d'informations visiteurs, et le port d'où partent des bateaux pour la visite des Mille-Iles.
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Citadelle de Fort Henry
A l'est de la ville, la citadelle de Fort Henry (classée au patrimonial mondial de l’UNESCO en 2007) est à la fois un musée et un lieu historique national du Canada. Surplombant le lac Ontario, elle domine le port et offre une vue panoramique sur la ville. Le fort originel a été construit pendant la guerre de 1812 dans le but de protéger le Haut-Canada (l'actuel Ontario) d'une éventuelle invasion américaine. Le fort actuel, construit entre 1832 et 1837, associé aux quatre tours Martello (voir plus bas) constituait le plus important système défensif britannique à l’ouest de la ville de Québec. Le fort n'eut jamais à subir une seule attaque, et l'armée britannique l'abandonna en 1870. Il fut alors occupé par les troupes canadiennes jusqu'en 1891. Mais avec l'amélioration des relations avec les Etats-Unis, les besoins de défense le long de la frontière diminuèrent. Le fort Henry fut abandonné par les militaires et tomba en ruines. Entre 1936 et 1938, dans le cadre du programme d'emploi du gouvernement au moment de la grande dépression, des travaux de restauration commencèrent. Le fort devint alors un musée vivant, qui ouvrit ses portes le 1er août 1938. Au cours de la seconde guerre mondiale, le fort devient un camp de prisonniers de guerre où furent enfermés les soldats ennemis. Rouvert en 1948, il montre aux visiteurs une reproduction de la vie militaire du 19ème siècle, avec démonstrations par la garde du fort (habillée d'uniformes calqués sur ceux utilisés à l'époque) de manœuvres, de marches et de musiques militaires. Le fort est ouvert de de mi-mai à début septembre.
Pour en savoir plus : http://fr.forthenry.com (en français).
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Villa Bellevue
Des interprètes en costume d’époque vous proposent de visiter la résidence d’un personnage historique, Sir John A. MacDonald, qui fut le premier à occuper le poste de premier ministre du Canada, et qui vécut avec sa famille dans la villa Bellevue entre 1848 et 1849. La maison, d’inspiration toscane, fut construite en 1840. En 1964, le gouvernement du Canada a restauré le site dans le style de l'époque, et c'est maintenant un lieu historique national des Parcs du Canada. Différentes activités et événements ont lieu pendant la saison qui va de fin mai à mi-octobre.
Pour en savoir plus : http://www.pc.gc.ca/fra/lhn-nhs/on/bellevue/index.aspx (en anglais).
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Kingston Penitentiary
La construction du pénitencier de Kingston commença en 1833, et il resta en activité du 1er juin 1835 au 30 septembre 2013, accueillant certains des pires criminels du Canada. Après plusieurs émeutes, en 1954 et une en 1971 qui dura 4 jours, le pénitencier, installé sur les rives du lac Ontario, a fini par fermer ses portes, ses installations étant devenues particulièrement vétustes. Peu après sa fermeture, l'endroit avait été ouvert au public pendant trois mois, et plus de 9000 personnes l'avaient visité. Les visites ont repris en 2016, les autorités locales espérant attirer de nombreux touristes, les profits générés par les visites (durée : 90 minutes) servant à promouvoir le tourisme dans la région.
Pour en savoir plus : http://www.kingstonpentour.com (en anglais).
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DANS LES ENVIRONS


 
La tour Cathcart
Peu fréquentée en dehors des week-ends d'été, Cedar Island est situé en face de Fort Henry et fait partie du parc national des îles du Saint-Laurent. On y trouve la Cathcart Tower, une imposante tour cylindrique en pierre de 11 mètres de hauteur et de 16,5 mètres de diamètre, avec quatre caponnières régulièrement espacées à sa base. Construite en 1848, elle est l'un des quatre tours Martello, de petites forteresses défensives construites par l'empire britannique dans les années 1840 (les autres tours sont celles de Fort Frederick, Shoal Tower et Murney Tower, celle dernière étant accessible au sud de la Kingston, à l'intersection des rues King St. et Barrie St.). Leur but : protéger le port de Kingston et l'entrée du canal Rideau (un canal de 202 km terminé en 1832 permettant de relier Kingston à la capitale, Ottawa). La structure ronde de ces tours et leurs murs solides (allant jusqu’à 4,80 mètres d’épaisseur) les rendaient très résistantes aux tirs de canon tandis que leur hauteur en faisait une plateforme idéale pour une pièce d'artillerie lourde, montée sur le toit plat et capable de tourner sur 360 degrés. Ces tours marquent la dernière étape de la construction des ouvrages défensifs de Kingston qui avait débuté avec la construction de Fort Frontenac par les Français en 1673. Leur construction fut précipitée par la "crise de l’Oregon", un conflit entre la Colombie Britannique (Canada) et l'Oregon (Etats-Unis) au sujet de la frontière. Mais la crise se régla pendant la construction des tours de Kingston, et il ne fut pas nécessaire de les doter de matériel de guerre avant 1861-1862, lorsque les relations anglo-américaines se détériorèrent pendant la Guerre de Sécession. Sur les seize tours Martello érigées au Canada, onze ont été préservées.
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La région des Mille-Iles
Le lac Ontario, à son extrémité nord-est, débouche sur le fleuve Saint-Laurent, qui est à cet endroit constellé d'îles de toutes tailles : les Mille-Iles (Thousand Islands en anglais). Il y en a en tout 1865. Certaines ont plus de 100 km² de superficie alors que d'autres sont minuscules et n'abritent que des oiseaux de mer migrateurs. Cet archipel, qui s'étend sur environ 80 kilomètres en aval de Kingston, est situé sur la frontière entre le Canada et les Etats-Unis. De nombreuses croisières permettent de découvrir les beaux paysages et les somptueuses maisons nichées sur ces îles.
Cliquer sur le lien en bleu ci-dessus visiter les Mille-Iles.

RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES

RETOUR A :
CIRCUIT : Des Chutes du Niagara à Québec
Etape précédente :
Toronto
CIRCUIT : 3 semaines dans le Nord-Est
Etape précédente :
Toronto
Dernière révision : mars 2018