MONTREAL

Province : Québec (Canada). L’île de Montréal (482 km²) est délimitée au sud par le fleuve Saint-Laurent (principale voie de pénétration du nord-est américain) et au nord par la rivière des Prairies, qui se jette dans le fleuve à l’est de l’île. Montréal fut créée à un endroit où la navigation rencontre un premier obstacle majeur sur le Saint-Laurent : les rapides de Lachine. Ces rapides, qui bloquent toute circulation maritime, ont jadis imposé un arrêt obligé à Montréal à quiconque voulait aller plus en amont sur le fleuve. D’un point de vue économique, cette topographie des lieux a conféré à ce site, tant à l’époque amérindienne que sous les régimes français et britannique, un atout indéniable : celui d’avoir été le premier lieu de transbordement obligatoire sur le fleuve.
Population : 1,9 millions d’habitants pour l’île de Montréal, le double pour l'agglomération. Près de la moitié de la population du Québec (48%) a pour lieu de résidence la région métropolitaine.

A VOIR DANS LA VILLE

DANS LE CENTRE-VILLE

La ville souterraine
Surnommé par les Montréalais "la ville souterraine", ce vaste réseau piétonnier de 32 kilomètres est situé sous le centre-ville. Les lignes de métro, d'autobus et les trains de banlieue y convergent. Il fut conçu en 1962 avec la création d'un passage protégé entre la gare centrale et la galerie marchande de la Place Ville-Marie. La venue de l'Exposition universelle en 1967 fit aboutir le projet de métro. Le réseau souterrain a connu plusieurs phases de développement par la suite. Aujourd'hui, environ 500.000 personnes y circulent chaque jour et on y dénombre à peu près 2000 commerces. Il est relié à 10 hôtels, des musées, des salles de spectacles et des universités. Avantage : il permet l'hiver de se déplacer en se préservant du froid glacial.
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Le Mille Carré Doré
Le Mille Carré Doré (Golden Square Mile en anglais) est le nom d'un luxueux quartier qui borde le parc du Mont Royal. De 1850 à 1930, les riches familles canadiennes anglophones, principalement d'origine écossaise, ont commencé à s'installer dans cette partie de la ville et ont fait construire de magnifiques manoirs de style architectural victorien, sur un territoire d’environ 1 mille carré, d’où son nom. Malheureusement, plusieurs n’ont pas survécu à l’expansion du centre-ville de Montréal à partir du Vieux-Montréal vers le nord de la ville. Les demeures qui sont encore debout abritent maintenant des bureaux de l'Université McGill, des magasins ou des ambassades. Ce secteur est aujourd'hui aussi appelé "le Quartier du Musée" à cause de la présence du Musée des Beaux-Arts photo de Montréal. Fondé en 1860, il abrite une collection de 38.000 objets. Il dispose également d'une salle de concert, située dans une église restaurée avec des vitraux historiques, dont l'acoustique est parait-il extraordinaire.
Pour en savoir plus sur le Musée des Beaux-Arts : http://www.mbam.qc.ca (en français).
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Rue Sainte-Catherine
Depuis plus de 100 ans, elle est la plus célèbre artère commerciale de Montréal. Il s'agit de la plus importante concentration de magasins au Canada et du plus important regroupement de boutiques de mode et de prêt-à-porter au pays. Sur 11 kilomètres, on y compte plus de 1200 commerces. Neuf stations de la ligne verte du métro la desservent (parfois dans une rue parallèle) et permettent d'en découvrir plusieurs tronçons dont la physionomie varie selon les quartiers qu'elle traverse. Plusieurs édifices de la rue Sainte-Catherine sont connectés au segment principal du Montréal souterrain.
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Edifice Sun Life
Cet édifice de style Beaux-Arts aux impressionnantes colonnes en pierre (au nombre de 114) fut construit entre 1913 et 1933 (en trois étapes) pour la compagnie d’assurances Sun Life, l’une des plus importantes compagnies d'assurance du Québec et du Canada. Inauguré en 1918, il fut agrandi entre 1923 et 1933, avec l'ajout d'une tour portant le nombre d'étages à 26. Le bâtiment devint à l'époque le plus élevé de Montréal (avec 122 mètres) et revendiquera le titre du plus vaste édifice de l'Empire britannique. Il servit même de coffre-fort pour les réserves d'or de plusieurs pays européens et pour les joyaux de la couronne britannique. La compagnie Sun Life déménagea son siège social à Toronto en 1978, et loua le bâtiment quelques années plus tard après de gros travaux de rénovation. Même s'il est aujourd'hui éclipsé par d'autres gratte-ciel construits à proximité, l'édifice de la Sun Life demeure malgré tout l'un des plus célèbres et des plus prestigieux de Montréal. Il est situé au 1155 rue Metcalfe, en face du Square Dorchester.
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Musée Grevin Montréal
Le célèbre musée de cire, inauguré le 17 avril 2013, expose plus de 120 célébrités d'hier et aujourd'hui parmi lesquelles Alfred Hitchcock, Barack Obama, Brad Pitt, Cameron Diaz, Céline Dion, Charles de Gaulle, Charlie Chaplin, Einstein, Elton John, Elvis Presley, Garou, George Clooney, Harrison Ford ou encore Michael Jackson. De nombreux tableaux de l'histoire du Canada y sont reconstitués. Le musée est situé au 5ème niveau du Centre Eaton (station de métro McGill), et il est relié au Montréal souterrain.
Pour en savoir plus : http://www.grevin-montreal.com (en français).
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La Gare Centrale
La Gare Centrale fut mise en chantier en 1938 et inaugurée le 14 juillet 1943. La Salle des Pas Perdus est décorée d'une fresque historique illustrant la vie des canadiens, leurs industries, leurs loisirs et leurs espoirs. Le long de la base de la fresque, on peut lire les paroles de l'hymne national canadien ("Ô Canada"). Les Halles de la gare offrent de nombreuses boutiques.
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Le 1000 de la Gauchetière et l'atrium "Le 1000"
Avec ses 205 mètres de haut (pour 51 étages), cet édifice est le plus haut gratte-ciel de la ville. Pourtant, à Montréal, le code municipal du bâtiment stipule que les immeubles de peuvent dépasser 200 mètres de hauteur, afin de préserver la vue sur le Mont Royal. Mais parce qu'il faisait partie d'un projet spécial en 1992, le 1000 de la Gauchetière est le seul immeuble du centre-ville qui échappe à la règle. A l'intérieur, sous une coupole entièrement vitrée, une patinoire photo accueille les patineurs toute l'année.
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La Gare Windsor
Cette gare, dont la première phase de construction a été achevée en 1889, constitue un bel exemple de style néo-romain. Elle fut longtemps la plaque tournante du système ferroviaire canadien.
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Le quartier chinois
Venus dans les années 1860 pour travailler dans les mines ou à la construction du chemin de fer, les immigrants chinois s'établirent principalement le long de la rue de la Gauchetière tout près du boulevard Saint-Laurent. La communauté chinoise y est omniprésente car elle vient toujours s'y approvisionner et célébrer les fêtes traditionnelles. Les rues étroites sont bordées de boutiques offrant des produits alimentaires exotiques, de l'artisanat traditionnel, des accessoires d'arts martiaux, ainsi que des herbes et médicaments naturels.
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LE VIEUX-MONTREAL ET LE VIEUX-PORT

Au dix-huitième siècle, Montréal était, tout comme Québec, entourée de fortifications en pierre. Entre 1801 et 1817, cet ouvrage défensif fut démoli à la demande des marchands, qui y voyaient une entrave au développement de la ville. Le Vieux-Montréal d’aujourd’hui correspond à peu de chose près au territoire couvert par la ville fortifiée et on y retrouve des rues anciennes et étroites dont le tracé date de la colonie française. Au dix-neuvième siècle, ce secteur devint le noyau commercial et financier du Canada. On y construisit de somptueux sièges sociaux de banques et de compagnies d’assurances, ce qui entraîna la destruction de la quasi-totalité des bâtiments du Régime français. Puis, au vingtième siècle, après une période d’abandon de 40 ans au profit du centre-ville moderne, le long processus visant à redonner vie au Vieux-Montréal a été enclenché avec les préparatifs de l’Exposition universelle de 1967 et se poursuit, de nos jours, à travers de nombreux projets de restauration. Des hôtels de marque sont aménagés dans des édifices historiques, et de nombreux Montréalais se sont installés dans le Vieux-Montréal qui abrite aujourd'hui 4000 habitants et où 40.000 personnes travaillent quotidiennement. Les rues de pierres bordées d'immeubles historiques (la plupart du temps rénovés) abritent galeries d'art, ateliers d'artisans, boutiques de mode, restaurants et cafés qui sont appréciés des touristes. Montréal est l’une des rares grandes villes d’Amérique du Nord à avoir conservé son centre historique. C'est pour cela que le Vieux-Montréal sert régulièrement de lieu de tournage de films, comme par exemple "L’étrange histoire de Benjamin Button" (2008).

-  A l'est du Vieux-Montréal  -

L'Hôtel de Ville
Sous des dehors paisibles, l’hôtel de ville de Montréal garde la mémoire d’heures agitées. érigé entre 1872 et 1878, il fut la proie des flammes en 1922. Et en 1967, c’est de son balcon que le Général de Gaulle, alors président de la France, lança son célèbre "Vive le Québec libre !". Si vous ne souhaitez pas faire la visite guidée, entrez au moins dans le hall d'honneur. Face à l'hôtel de ville, place de la Dauversière, se trouve un magnifique jardin public.
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Le Champ-de-Mars
A l'arrière de l'hôtel de ville, le Champ-de-Mars est un vaste espace sur lequel eurent lieu plusieurs rassemblements historiques. Il offre une vue imprenable sur le centre-ville. On peut y voir la base des murs de pierre des fortifications qui entouraient la ville jusqu’au début du 19ème siècle.
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La place Jacques Cartier
Depuis la colonne Nelson, érigée en 1809, la pente douce de la place Jacques Cartier offre une superbe perspective sur le Vieux-Port. Aménagé en 1804 sur le site de l'ancien château de Vaudreuil, et réaménagé en 1998, cet espace public fut très longtemps utilisé comme marché. Principal lieu de rassemblement du Vieux-Montréal, elle fourmille de promeneurs qui sont souvent divertis par des artistes ambulants.
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Le marché Bonsecours
Facilement identifiable grâce à son splendide dôme argenté qui s’est imposé comme le symbole du Vieux-Montréal, le marché Bonsecours fut pendant plus d'un siècle le principal lieu de rencontre entre les gens de la ville et les producteurs agricoles. Inauguré en 1847, il a abrité une salle de concert et a même servi d’hôtel de ville jusqu’en 1878. Restauré, il abrite aujourd’hui des cafés-terrasses, des restaurants et de superbes boutiques de créateurs québécois, canadiens et autochtones : métiers d’art, art inuit, objets design, mode et accessoires de mode, bijoux, ...
Pour en savoir plus : http://www.marchebonsecours.qc.ca (en français).
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Le musée Marguerite Bourgeoys et la chapelle Notre-Dame de Bon-Secours
La plus ancienne chapelle de Montréal, surnommée la chapelle des marins, est aussi un musée d'histoire. On visite (avec un audio-guide) la crypte de pierre du 18ème siècle et on peut accéder à la tour pour profiter d'une vue spectaculaire sur le fleuve Saint-Laurent, le Vieux-Montréal et le centre-ville. Le sanctuaire archéologique témoigne de plus de 2400 ans d'histoire.
Pour en savoir plus : http://www.marguerite-bourgeoys.com (en français).
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Château Ramezay
Logé dans une prestigieuse résidence datant du 18ème siècle, le musée propose un voyage à travers 500 ans d'histoire, de la préhistoire amérindienne au début du 20ème siècle. Le château Ramezay abrite de riches collections, et les personnages historiques du parcours racontent leur vie au château. La visite du site comprend le magnifique Jardin du Gouverneur.
Pour en savoir plus : http://www.chateauramezay.qc.ca (en français).
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-  A l'ouest du Vieux-Montréal  -

La Place d'Armes
Sous le Régime français, la place d’Armes constituait le cœur de la cité. Utilisée pour des manœuvres militaires et des processions religieuses, elle comportait aussi le puits Gadois, la principale source d’eau potable de l’agglomération. En 1847, la place se transforma en un joli jardin victorien, ceinturé d’une grille, qui disparaîtra au début du 20ème siècle pour faire place au terminus des tramways. Le réaménagement de la place d’Armes, achevé en 2012, lui donne désormais un bel air contemporain. Une statue du fondateur de Montréal, Paul de Chomeday, Sieur de Maisonneuve, en occupe le centre depuis 1895. Les immeubles qui l'entourent représentent tous les temps forts de l'histoire de la ville. On y trouve la Banque de Montréal photo, fondée en 1817, qui est la plus ancienne institution bancaire du pays. Son siège social occupe tout un quadrilatère au nord de la place d’Armes, au centre duquel trône le magnifique édifice de John Wells abritant le hall bancaire, construit en 1847 sur le modèle du Panthéon romain. La tour de grès rouge (photo ci-contre), inaugurée en 1888 pour la compagnie d’assurances New York Life, est considérée comme le premier gratte-ciel montréalais. Grande première pour l'époque, un ascenseur permettait de gravir ses huit étages ! Sa pierre de parement fut importée d’Ecosse (on acheminait alors ce type de pierres dans les cales des navires, où elles servaient de ballast avant d’être vendues à quai aux entrepreneurs en construction). A sa droite, l’édifice Aldred comporte de beaux détails Art déco. Il est un des premiers immeubles montréalais à avoir dépassé les 10 étages, à la suite de l’abrogation, en 1927, du règlement limitant la hauteur des édifices.
On trouve également sur la place la Basilique Notre-Dame. Ses deux tours, culminant à 69 mètres, furent ajoutées entre 1841 et 1843. La tour ouest, nommée Persévérance, abrite une cloche de près de 11 tonnes. La tour est, nommée Tempérance, abrite un carillon de 10 cloches. Chef-d'œuvre de l'architecture néo-gothique, la Basilique Notre-Dame de Montréal est l'une des plus importantes basiliques québécoises. Sa construction en 1824 pour se terminer en 1829. Ce sont les Sulpiciens qui en sont à l'origine. En plus de distribuer des terres aux colons et de tracer les premières rues de la ville, ils firent ériger de nombreux bâtiments, notamment la première église paroissiale de Montréal en 1673. Mais, au début du 19ème siècle, cette petite église villageoise faisait pale figure comparée à la cathédrale anglicane de la rue Notre-Dame et à la nouvelle cathédrale catholique de la rue Saint-Denis, deux édifices aujourd’hui disparus. Les Sulpiciens demandèrent alors à l’architecte new-yorkais d’origine irlandaise protestante James O’Donnell de dessiner la plus vaste et la plus originale des églises au nord du Mexique. Des centaines de milliers de personnes visitent chaque année cette magnifique église réputée pour la richesse de sa décoration intérieure en bois (sculpté, peint ou doré) et l'audacieuse architecture moderne de sa chapelle Notre-Dame du Sacré-Cœur. Des tableaux, des sculptures et des vitraux illustrent des épisodes de la Bible ainsi que 350 ans de l'histoire de la paroisse. En soirée, un spectacle son et lumières fait revivre l'histoire de Montréal et de la basilique. Notez que l'entrée est payante pour les plus de 6 ans. Les visites sont limitées les samedis d’été en raison des nombreux mariages (Céline Dion s’y est mariée en 1994).
Pour en savoir plus sur la Basilique Notre-Dame : http://www.basiliquenddm.org (en français).
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Le Vieux-Séminaire
Sur le côté sud de la place d’Armes, près de l’église Notre-Dame, se trouve le Vieux-Séminaire de Saint-Sulpice. Erigé entre 1964 et 1687 par les Messieurs de Saint-Sulpice (seigneurs de l'île de Montréal depuis 1663), c'est l’un des plus vieux édifices de Montréal et sans doute aussi l’un des plus anciens en Amérique à avoir conservé sa fonction d’origine, celle de résidence des Prêtres de Saint-Sulpice. Il a été classé monument historique en 1985 par le gouvernement du Québec puis reconnu en 2007 comme lieu historique national du Canada. Le corps principal du bâtiment constitue la partie la plus ancienne et celle ayant subi le moins de modifications à travers les siècles. Son horloge date de la première moitié du dix-huitième siècle, ce qui en fait la plus ancienne de l’île de Montréal. Les deux ailes latérales furent construites dans les années 1710. L’aile Est d'origine a en grande partie disparu, et fut remplacée par un bâtiment construit entre 1848 et 1854. Elle a servi de presbytère jusqu’en 2004 et demeure toujours la résidence des prêtres et le siège de l’administration de la Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice. A l’arrière des bâtiments, on trouve un potager (cultivé depuis plus de trois cent ans), des jardins et des dépendances.
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Le Centre d'histoire de Montréal
Ce musée, créé en 1983. est installé à l'intérieur d'une ancienne caserne de pompiers construite sur la place d'Youville en 1903, et désaffectée depuis 1972. Il présente sur trois étages (dont deux réservés aux expositions temporaires) l'histoire riche et mouvementée de la métropole canadienne. Au rez-de-chaussée, l'exposition permanente fait revivre le passé de la ville par une approche multimédia honorant les événements, les lieux et les habitants qui ont fait l'histoire. On peut y voir des reproductions de cartes anciennes et de nombreuses photographies, ainsi qu'une vaste collection constituée de plus de 4000 objets, datés principalement du 20ème siècle et provenant par exemple de l'Expo 67 ou du 350ème anniversaire de Montréal.
Pour en savoir plus : http://www.ville.montreal.qc.ca/chm (en français).
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Pointe-à-Callière
La Pointe-à-Callière est le lieu de fondation de Montréal, où le Sieur de Maisonneuve et Jeanne Mance débarquèrent le 17 mai 1642. Cette pointe de terre, au nord de laquelle coulait une petite rivière, prit le nom de celui qui y fit construire sa maison : Hector de Callières. Depuis 1992 (année du 350ème anniversaire de la ville), le site est occupé par le musée d'archéologie et d'histoire de Montréal, qui a pour objectif de conserver et mettre en valeur le patrimoine archéologique de Montréal. Pointe-à-Callière permet entre autres de découvrir des artefacts amérindiens, le premier cimetière catholique, la première place du marché. Des technologies de pointe, des maquettes interactives et un spectacle multimédia font revivre sous un éclairage nouveau l'histoire de Montréal, de la présence amérindienne (au 14ème siècle) au Montréal contemporain. C'est le seul musée en Amérique du Nord érigé au-dessus de vestiges archéologiques authentiques. Sous la place Royale (surélevée) se trouve en effet une crypte archéologique photo protégeant plus de 6 siècles d'histoire. L'immeuble contemporain du musée (appelé l'éperon, son architecture s'inspire de l'édifice de la Royal Insurance Company qui se trouvait auparavant au même endroit) est relié par un souterrain à l'édifice de l'ancienne Douane de Montréal. Le complexe muséal comprend également depuis 2013, la Maison-des-Marins, dédiée aux expositions, aux conférences et aux ateliers de fouilles archéologiques.
Pour en savoir plus : http://www.pacmusee.qc.ca (en français).
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-  Le Vieux-Port  -

L'actuel Vieux-Port de Montréal fait partie intégrante de l'arrondissement historique du Vieux-Montréal (le Port de Montréal, dont la plupart des activités ont été déplacées plus à l'est en 1976, demeure encore aujourd'hui un important port de manutention de conteneurs). Grâce à l'aménagement achevé en 1992, le Vieux-Port (qui longe le fleuve sur plus de 2,5 km) est maintenant un grand espace propice à une multitude d'activités artistiques, récréatives, nautiques et sportives qui attirent plusieurs millions de visiteurs chaque année. De mai à octobre, fêtes, festivals et spectacles se succèdent dans ce secteur rempli de restaurants et de terrasses animées. C'est le point de départ des visites en bateau et sa plage invite à la détente. Une tyrolienne d'une longueur de 280 mètres (la Zipline Montréal) passe au-dessus de l'eau tout en procurant une vue spectaculaire sur la ville. L’hiver, vous pouvez profiter, avec son anneau de glace naturelle, de la plus grande patinoire extérieure à Montréal. De nombreuses festivités hivernales y sont également tenues, comme les feux sur glace "TELUS" (les samedis, dès le mois de décembre) ou encore l’événement de musique électronique "Igloofest".
Pour en savoir plus : http://www.vieuxportdemontreal.com (en français).

Tour de l'horloge et plage de l'horloge
Dans les années 1920, le port de Montréal s'agrandit, avec la construction le long de la jetée Victoria (que l'on appelle aujourd'hui "Quai de l'Horloge") d'un convoyeur à grains et de hangars. Une tour de 45 mètres de haut fut également érigée en 1922 sur les rives du Saint-Laurent pour commémorer le courage des marins de la marine marchande disparus pendant la première Guerre Mondiale (c'est pour cela qu'elle fut également appelée Sailors’ Memorial Tower, sailor=marin). Sur cette tour, on installa une grande horloge (fabriquée en Angleterre par la compagnie Gillett and Johnston, son mécanisme est similaire à celui que l'on retrouve à l'horloge du Big Ben à Londres) ainsi qu'une lampe chargée de guider les navires entrant dans le port. Vers la fin des années 1970, les hangars et le convoyeur furent démolis. En 1984, la tour de l’Horloge fut restaurée. On y aménagea alors un centre d’interprétation historique le long de son escalier de 192 marches et l’ancienne lampe du phare laissa la place à un observatoire (ouvert de 11h à 19h, accès gratuit) offrant une vue panoramique photo sur le fleuve et la ville de Montréal. Au pied de la tour se trouve une plage urbaine (d'une capacité d'accueil de 800 personnes) avec sable fin, parasols, brumisateurs et buvette. On ne peut malheureusement pas s'y baigner (pour cela, il faut se rendre - voir ci-dessous - au parc Jean Drapeau) en raison du fort courant.
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Le Centre des Sciences de Montréal
Inauguré le 6 mai 2000 dans un nouvel édifice situé au cœur du Vieux-Port de Montréal, le Centre des sciences de Montréal permet à toutes les familles d'explorer, d'apprendre et de comprendre divers sujets liés à la science et à la technologie. Il se démarque par la grande qualité de ses expositions et par l’utilisation de dispositifs interactifs dans un cadre à la fois éducatif et ludique très innovateur. Le musée abrite également un cinéma IMAX qui présente les plus récentes productions réalisées en IMAX, projetés sur un écran haut comme un immeuble de sept étages.
Pour en savoir plus : http://www.centredessciencesdemontreal.com (en français).
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Habitat 67 (cité du Havre)
La pointe de terre appelée "Cité-du-Havre" et située face au Vieux-Port fut aménagée pour protéger le port des courants et de la glace. C’est sur cette péninsule artificielle que fut construit "Habitat 67", un immeuble avant-gardiste conçu pour l’Exposition universelle de 1967 (dont l’habitat était l’un des principaux thèmes) par l’architecte Moshe Safdie qui n’avait alors que 23 ans. Ce bâtiment lui a d'ailleurs apporté une notoriété mondiale. Le projet initial comportait vingt-deux étages, avec des boutiques et une école en plus des logements. Il fut réduit à douze étages pour des raisons budgétaires, et seule la partie logement fut conservée. L'ensemble est constitué de blocs préfabriqués et imbriquables (une usine fut construite à proximité afin de produire les 354 modules en béton - mesurant 11,7 × 5,3 × 3 mètres - qui furent ensuite assemblés à l'aide d'une grue). "Habitat 67" compte 158 appartements, de quinze types différents, occupant de un à quatre modules. Chaque appartement bénéficie au moins d'une terrasse privée, située sur le toit d'un autre module. Chaque logement présente trois orientations et offre des vues sur la ville de Montréal ou sur le fleuve. Le chantier démarra en 1965 et dura trente mois. Il a d'abord abrité les visiteurs d'Expo 67, puis les logements furent loués avant d'être vendus en décembre 1985. Le 27 mars 2009, il fut classé monument historique par le gouvernement du Québec, devenant ainsi le premier bâtiment moderne à obtenir cette distinction.
Pour en savoir plus : http://www.habitat67.com (en français).
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LE PARC JEAN DRAPEAU

Vue aérienne du parc Jean Drapeau
Sur deux îles du fleuve Saint-Laurent (l'île Sainte-Hélène et l'île Notre-Dame), le parc Jean Drapeau - du nom d'un ancien maire de Montréal - réunit une multitude d'attractions et d'activités. Ses sentiers (dont 25 km de pistes cyclables) sont jalonnés d'une quinzaine d'œuvres d'art public (réalisés en grande partie pour l'Expo 67) et débouchent sur de magnifiques panoramas du fleuve et du centre-ville. Le parc accueille de nombreux festivals de musique, une compétition de feux d'artifices, des évènements sportifs internationaux et des fêtes populaires, dont la Fête des Neiges. Attention : certains évènements, comme le marathon de Montréal, entraînent la fermeture de certaines parties du parc.
En voiture, on accède à l'île Notre-Dame par le pont de la Concorde, et à l'île Sainte-Hélène par le pont Jacques-Cartier (construit en 1930). Les deux îles sont reliées par le pont du Cosmos qui est ouvert à la circulation. A pied, vous pouvez utiliser la navette fluviale Vieux-Port - Parc Jean-Drapeau. Une ligne d'autobus et le métro desservent le parc (voir en bas de page dans la partie "transports en commun").
Pour en savoir plus : http://www.parcjeandrapeau.com (en français).
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-  Sur l'île Sainte-Hélène  -

L'île fut nommée en 1611 par Samuel de Champlain en honneur de sa femme, Hélène de Champlain. Propriété de la famille Le Moyne de Longueuil de 1665 jusqu'en 1818, elle fut vendue au gouvernement britannique qui l'acheta en vue de fortifier les défenses du fleuve Saint-Laurent entre Québec et les Grands Lacs, suite à la guerre de 1812. Le gouvernement britannique y fit construire le fort de l'île Sainte-Hélène entre 1820 et 1824. Le nouveau gouvernement canadien en fit l'acquisition en 1870 et la transforma en parc public en 1874. A l'époque, elle n'était accessible que par bateau.

Le complexe aquatique
C'est l’un des plus beaux complexes de piscines en plein air du Canada. A l'origine site d’entraînement olympique pour les épreuves de natation de 1976, il a été complètement rénové pour accueillir les Championnats de la FINA en 2005. Le Complexe aquatique offre trois piscines extérieures chauffées : une piscine récréative à pente progressive (avec un tapis en caoutchouc rembourré pour les jeunes enfants), un bassin de compétition et un de plongeon. Il est ouvert de fin mai à la mi-septembre. L'été, des trampolines et des jeux d'eau font le bonheur des enfants. Attention : le parc aquatique peut être fermé lors des compétitions. L'accès est bien entendu payant, de même que le stationnement.
Pour en savoir plus : http://www.parcjeandrapeau.com/complexe-aquatique-piscines-baignade-competitions-montreal/ (en français).
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Les jardins des Floralies
Les jardins des Floralies sont l'héritage des Floralies internationales de Montréal de 1980, une compétition d'horticulture réunissant des chefs-d'œuvre floraux en provenance d'une douzaine de pays. Aujourd'hui, on peut y admirer sur plus de 25 hectares, des dizaines de milliers de fleurs annuelles, ainsi que de multiples espèces de vivaces, d’arbres et d’arbustes (dont certaines essences rares). Ce luxuriant parc floral est entretenu par l'équipe de jardiniers du parc Jean-Drapeau. Ceux-ci profitent du microclimat créé en partie par les nombreuses lagunes de l'île pour faire pousser des plantes habituellement intolérantes au climat montréalais. Le parc est traversé par 1,5 km de canaux. De la fin du mois de juin à la fin du mois d'août, il est possible d'y circuler en pédalo, et de passer sous les ponts Rialto, celui de la Madone ou encore celui des Soupirs. Les jardins abritent également plusieurs sculptures d'art public (voir le site http://www.parcjeandrapeau.com/jardins-des-floralies-montreal/ en français). L'accès est gratuit.
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Le musée Stewart
Le musée Stewart occupe le dépôt fortifié britannique de l'île Sainte-Hélène, une construction militaire du dix-neuvième siècle. Il relate l'influence des civilisations européennes en Nouvelle-France et en Amérique du Nord. Cinq siècles d'évènements politiques, d'expériences scientifiques et de vie culturelle sont présentés. Adjacente au musée, une tour de verre offre une vue remarquable sur Montréal.
Pour en savoir plus : http://www.stewart-museum.org (en français).
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Tour de Levis
Cette imposante tour de 30 mètres de haut a été construite en 1936 sur une des collines de l’île Sainte-Hélène. On pourrait croire que la Tour de Lévis fait partie du système de fortifications de Montréal pour défendre la ville d’une éventuelle invasion américaine, mais il n'en est rien. Elle servait en fait de château d’eau, et abritait la citerne d’eau qui alimentait le réseau de l’île. Dommage qu'elle soit presque toujours fermée (il faut louer la tour - elle sert de salle de réception pour des mariages ou réceptions - pour avoir accès au sommet) car à l'intérieur, un escalier de 157 marches mène à une terrasse d’observation située au sommet de la tour. Et la vue à 360 degrés photo sur Montréal, les îles, le fleuve et tous les alentours est spectaculaire. Mais si vous passez à côté, rien ne vous empêche d'aller voir si la porte est ouverte ...
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Le parc "La Ronde"
Le parc "La Ronde" offre plus de 40 manèges et attractions pour petits et grands, dont plusieurs à sensation, à l'image de Goliath (en 2006, c'était les montagnes russes les plus hautes - 53,3 mètres - et les plus rapides - 110 km/h - du Canada). Il est ouvert de la mi-mai à la fin octobre, et attire environ 1,2 million de visiteurs chaque année. Le parc fut construit pour l'Exposition universelle de 1967. Le nom "La Ronde" vient du fait qu'avant l'Expo 67, l'île Sainte-Hélène n'avait pas le même aspect qu'aujourd'hui. En effet, il existait trois îles à cet endroit : l'île Verte, l'île Sainte-Hélène et l'île Ronde. Ces trois îles furent réunies à l'aide du remblai excavé lors de la construction du métro de Montréal. Et comme le parc a été construit sur une partie de l'île Ronde, la ville de Montréal a donné le nom de l'ancienne île à son nouveau parc d'attractions. Depuis avril 2001, il fait partie du groupe Six Flags (c'est le seul parc canadien de la compagnie qui possède plusieurs grands parcs d'attractions aux Etats-Unis). "La Ronde" propose aussi des spectacles et animations, ainsi que de grands évènements comme l'International des Feux Loto-Québec. Depuis 1985, cette compétition d'art pyrotechnique, qui bénéficie d'une renommée internationale, voit s'affronter plusieurs sociétés venues de plusieurs pays (France, Italie, Espagne, Canada, Etats-Unis, Australie). Elle a généralement lieu de fin juin à début août (pour en savoir plus : http://www.internationaldesfeuxloto-quebec.com/fr).
Pour en savoir plus sur le parc "La Ronde" : http://www.laronde.com (en français).
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La Biosphère de Montréal, musée de l'environnement
Ce gigantesque dôme géodésique de 76 mètres de diamètre et de 63 mètres de haut (un des plus imposants au monde), a été conçu par l'architecte américain Richard Buckminster Fuller. Abritant l'ancien pavillon des Etats-Unis, la Biosphère était l’une des principales attractions de l’Exposition universelle de 1967. Mais malgré ses qualités architecturales (esthétique, légèreté, robustesse), cette structure n'était pas vraiment adaptée au climat canadien. L’intérieur était très difficile à chauffer et les gros écarts de température entraînaient d’importantes déformations des panneaux transparents de l’enveloppe et des tubes de la structure. Les fuites étaient fréquentes, et c’est d’ailleurs au cours des réparations de soudure liées à l’entretien de la sphère qu'eut lieu, le 20 mai 1976, un spectaculaire incendie qui consuma en moins d’une demi-heure tout le recouvrement en acrylique. La structure résista, mais les panneaux en acrylique ne furent jamais remplacés. En 1995, la Biopshère a été transformée en musée dont l'objectif, avec des expositions ludiques, est de sensibiliser les visiteurs aux grands enjeux environnementaux liés à l’eau, à l’air, aux changements climatiques, au développement durable et à la consommation responsable. Malgré des rumeurs de fermeture, le musée est toujours ouvert au grand public. A l’automne 2014, de gros travaux de rénovation doivent être entrepris, ce qui pourra entrainer la fermeture temporaire de la Biosphère (consulter le site internet ci-dessous avant votre visite). Les salles d'expositions doivent être renouvelées, et seront en lien avec la météorologie, le climat, l’eau et la qualité de l’air.
Pour en savoir plus : http://www.ec.gc.ca/biosphere (en français).
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-  Sur l'île Notre-Dame  -

L'île Notre-Dame est une île artificielle créée en 10 mois en 1965 (pour l'Expo 67) avec la terre déplacée pour creuser le métro de Montréal. Elle est située à l'est de l'île Sainte-Hélène. Avec celle-ci, elle forme le parc Jean-Drapeau, un des plus grands parcs de Montréal.

Circuit Gilles-Villeneuve
C'est sur le circuit Gilles-Villeneuve de l'île Notre-Dame qu'est disputé au mois de juin le Grand Prix de Formule 1 du Canada (l'accord avec la Formula One Management est signé jusqu'en 2014). Le premier Grand Prix s’y est tenu le 8 octobre 1978 et a été remporté par pilote québécois Gilles Villeneuve. C'est en 1982, à la suite du décès de ce dernier durant les séances de qualifications du Grand Prix de Belgique, que le circuit de Montréal a été officiellement rebaptisé circuit Gilles-Villeneuve. Ce ne sont pourtant pas les pilotes de F1 qui ont effectué les premiers tours de piste sur le circuit Gilles-Villeneuve (bien que le circuit fut dessiné et construit pour une telle épreuve). En effet, la première course officielle sur le circuit fut disputée le 24 septembre 1978 (soit 2 semaines avant) par les monoplaces du Championnat nord-américain de Formule Atlantique afin d'homologuer le circuit. De 2007 à 2012, des compétitions de Nascar ont également été organisées sur ce circuit de 4361 mètres. Le reste du temps, la piste est accessible aux visiteurs pour y faire du vélo, du roller ou se promener en admirant la vue sur le fleuve Saint-Laurent et le centre-ville de Montréal. Vous pourrez également y piloter une Ferrari ou Lamborghini (voir le site http://www.g1tour.com en français).
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Casino de Montréal
Le Casino de Montréal a ouvert ses portes en 1993 sur le bord du lac de l'île Notre-Dame, dans les anciens pavillons de la France et du Québec de l'Exposition universelle de 1967. Avec près de 100 tables de jeu et environ 3000 machines à sous, c'est l'un des plus grands d'Amérique du Nord et il attire des millions de visiteurs chaque année. Il abrite des bars au décor moderne et quatre restaurants. Il est ouvert 24 heures sur 24, tous les jours et, bien sûr, réservé aux plus de 18 ans.
Pour en savoir plus : http://www.casinoduquebec.com/montreal (en français).
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La plage de l'île Notre-Dame
Egalement située au bord du lac de l'île Notre-Dame (à l'opposé du casino), au milieu du circuit Gilles-Villeneuve, cette plage est le lieu idéal pour flâner au soleil, se baigner, jouer au volley-ball, louer un pédalo, un kayak ou un canoë. Vestiaires, casiers (prévoir un cadenas) et buvette sont disponibles sur place. L'accès est payant.
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Le Bassin Olympique
Le Bassin olympique est l'un des rares lieux d'entraînement et de compétition des sports d'aviron, de canoë-kayak, triathlon et natation. Chaque année, une douzaine de compétitions sont organisées dans ce bassin qui s'étend sur 2,2 km de long, 110 mètres de large pour une profondeur de 2,5 mètres. C'est le plus grand bassin artificiel pour l'aviron en Amérique du Nord. Il a été bâti en 1975 pour accueillir les Jeux Olympiques d'été l'année suivante. Sa construction, ainsi que celle des équipements connexes (le quartier des athlètes, le pavillon d'administration, les gradins pour 10.000 personnes, les hangars, les tours de départ et tour d'arrivée ainsi que les postes de contrôle le long du bassin) a nécessité la démolition d'une grande partie des pavillons de l'Expo 67.
Pour en savoir plus : http://www.museedufort.com (en français).
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MONT-ROYAL ET PLATEAU MONT-ROYAL

Joyau de verdure en plein cœur de la ville, le Mont-Royal doit son nom à Jacques Cartier, qui le baptisa ainsi en 1535. Les Montréalais l’appellent "la montagne", car avec ses 233 mètres, c'est le point naturel le plus haut de la ville. Ses belvédères offrent des vues imprenables sur toute la région. Sillonné par de nombreux sentiers, c’est le rendez-vous des amoureux de la nature, des ornithologues amateurs et des sportifs. Le Mont Royal abrite également sur ses versants les campus de deux universités, deux immenses cimetières ainsi que l’Oratoire Saint-Joseph, fréquenté chaque année par des milliers de touristes et de Montréalais.
Pour en savoir plus : http://www.lemontroyal.qc.ca (en français).

-  Sur le Mont-Royal  -

Parc du Mont-Royal
Le Parc du Mont-Royal, inauguré en 1876, est l’œuvre de Frederick Law Olmsted, concepteur de plusieurs grands parcs américains, dont le Central Park de New York. Dans cette grande étendue de verdure (une des plus importantes de Montréal) qui entoure le lac aux Castors photo, on peut observer un grand nombre de plantes et d’oiseaux. Ce parc accueille chaque année plus de trois millions de visiteurs, des touristes bien sûr, mais aussi de nombreux Montréalais qui y font leur promenade du dimanche, leur jogging ou des glissades en famille. La grande salle du chalet du parc, inauguré en 1932, est ornée de tableaux retraçant l’histoire de Montréal. Le belvédère Kondiaronk, aménagé devant le chalet, offre une superbe vue photo sur le centre-ville et sur le fleuve. De ce belvédère, un escalier de 260 marches permet de rejoindre la rue Peel, au nord du centre-ville. Erigée en 1924, la croix du Mont-Royal photo rappelle que le 6 janvier 1643, Maisonneuve, fondateur de Montréal, tint sa promesse de planter une croix de bois au sommet du Mont-Royal si la jeune colonie survivait à la menace des inondations. La croix actuelle, métallique et haute de 31,4 mètres, fut terminée en septembre 1924 (après 4 mois de travaux) et fut illuminée pour la première fois la même année, à la veille de Noël. Entièrement rénovée en 2009, cette croix est toujours illuminée le soir ou lors de certains évènements, le changement de couleur étant désormais contrôlable à distance. Des sentiers relient tous ces lieux aux différents points d'entrée dans le parc.
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Cimetière Mont-Royal
Fondé en 1852, le Cimetière Mont-Royal est l’un des premiers cimetières ruraux d’Amérique du Nord. Il a suivi la tendance américaine du milieu des années 1800 qui déménageait les cimetières urbains à la campagne pour profiter des grands espaces et combiner l’horticulture et la commémoration. Le Cimetière Mont-Royal a donc été créé comme un grand jardin. Il occupe 66,8 hectares sur le versant nord du Mont Royal, et offre une surprenante succession de collines, vallées, terrasses, jardins et sentiers. On peut y observer 145 espèces d’oiseaux ainsi que des arbres centenaires (une carte indiquant l’endroit précis de plus de 100 essences d’arbres est disponible au bureau du cimetière). Au fil des ans, des monuments, des obélisques et des statues ont été érigés, et le cimetière a été désigné lieu historique national du Canada. Il est le lieu de dernier repos de plus de 162.000 personnes, dont certaines célèbres au Canada. Originellement protestant et majoritairement anglophone, il est cependant ouvert aux personnes de toutes religions et ethnies. Des visites guidées permettent aux touristes de découvrir la vie des grands disparus du siècle dernier, mais vous pouvez très bien faire votre propre visite à l’aide d’un guide disponible au bureau du cimetière.
Pour en savoir plus : http://www.mountroyalcem.com (en français).
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Cimetière Notre-Dame-des-Neiges
Fondé en 1854, Notre-Dame-des-Neiges est le plus grand cimetière du Canada (139 hectares). Plus de 900.000 personnes y ont été inhumées depuis 1854. Situé dans le quartier Côte-des-Neiges, il partage une partie de la montagne avec le cimetière Mont-Royal. Son mausolée "La Pietà" contient une reproduction grandeur nature de la Pietà de Michel-Ange (une sculpture située dans la basilique Saint-Pierre au Vatican). Reconnu comme un lieu historique national du Canada en 1998, ce cimetière catholique est néanmoins ouvert aux défunts de toutes confessions. Le parc forestier est composé de plus de 5300 arbres représentent une soixantaine d’espèces, dont plus de 500 sont centenaires. Seule une centaine d'arbres, issus de la forêt naturelle, sont antérieurs à l'établissement du cimetière. Il s'agit de chênes rouges et d'érables situés dans la partie centrale de la propriété ou sur le sommet du Mont Royal et dont l'âge varie entre 175 et 225 ans. D’ici 2017, le cimetière compte ajouter plus de 1700 arbres ainsi que 3000 arbustes. La faune y est variée : écureuil gris, tamia rayé, marmotte, raton-laveur, mouffette rayée, lapin à queue blanche, renard roux, ainsi que de nombreuses espèces d'oiseaux.
Pour en savoir plus : http://www.cimetierenddn.org (en français).
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Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal
Situé sur le flanc nord-ouest du Mont-Royal, ce sanctuaire est le lieu de pèlerinage le plus important dédié à Saint Joseph à travers le monde. Le site attire environ deux millions de visiteurs chaque année. Son fondateur, Saint Frère André, en a amorcé la construction en 1904. Il comprend la petite chapelle d'origine (construite en bois), une chapelle votive, une crypte, un carillon de 56 cloches, un chemin de croix peuplé de sculptures (ajouté en 1951 dans les jardins de l'Oratoire), le tombeau de Saint Frère André et l'exposition qui lui est consacrée, ainsi que la plus grande basilique du Canada (elle peut accueillir plus de 2000 fidèles). C'est le troisième plus grand oratoire au monde après celui de la basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro et de la basilique Saint-Pierre de Rome. Les dimensions de cette basilique de style renaissance italienne sont impressionnantes : 105 mètres de long, 65 mètres de large au niveau des transepts et 60 mètres de haut au niveau du dôme intérieur. Ce dôme a un diamètre de 39 mètres. La croix située à son sommet culmine à 97 mètres au-dessus du sol, et à 263 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui en fait le point le plus élevé de Montréal. Le dôme peut d'ailleurs être vu de plusieurs endroits dans la ville et même de l'extérieur de l'île. Le lanterneau, situé immédiatement sous la croix installée au sommet du dôme extérieur, offre une vue panoramique de 360° sur les alentours. Les travaux de construction de la basilique commencèrent en août 1924, et elle était encore à ciel ouvert au moment de la mort du Frère André le 6 janvier 1937. Le chantier se termina en 1966. L'Oratoire a été reconnu comme un lieu historique national du Canada le 3 mai 2004. Des visites guidées d'1h30 (payantes) sont organisées trois fois par jour en été (inscription au comptoir d’accueil).
Pour en savoir plus : http://www.saint-joseph.org (en français).
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Musée commémoratif de l’Holocauste
Situé dans le quartier Côte-des-Neiges, ce musée fondé en 1979 par un groupe de survivants de l’Holocauste, relate le génocide de millions de Juifs perpétré par le régime hitlérien en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a pour but de permettre à l’histoire de la Shoah de ne pas de sombrer dans l’oubli, et de sensibiliser les visiteurs sur la nécessité de lutter contre l’intolérance sous toutes ses formes. Il rend également hommage aux milliers d'anciens combattants juifs qui se sont battus sous le drapeau du Canada. Ce qui distingue particulièrement le musée est son lien avec Montréal, qui, suite à la Deuxième Guerre mondiale, accueillit la troisième plus forte concentration de survivants de l’Holocauste au monde. Tous les objets du musée, les documents historiques (photographies, films d'archive, ...) et les témoignages proviennent des survivants de la communauté montréalaise. Des expositions, temporaires et permanentes, retracent les évènements qui ont mené à l'Holocauste. Elles permettent de découvrir la mise en place du génocide nazi (les ghettos, les unités mobiles de tuerie, les camps de personnes déplacées), la libération de l'Europe par les alliés, et l’installation des rescapés à Montréal ainsi que les problématiques d'immigration auxquelles ces survivants ont dû faire face après la guerre.
Pour en savoir plus : http://www.mhmc.ca (en français).
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-  Plateau Mont-Royal (à l'est du Mont-Royal)  -

Boulevard Saint-Laurent (entre la rue Sherbrooke et l’avenue du Mont-Royal)
Le boulevard Saint-Laurent est l’une des rues les plus "tendances" de Montréal. Son histoire, vieille de plus de 300 ans, lui donne un caractère et une architecture authentiques. Choisi par les nouveaux arrivants dès le 19ème siècle, il est jalonné de bars, boîtes de nuits et de restaurants permettant de goûter aux cuisines du monde entier. Ses commerces d'origines également diverses proposent des produits que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Axe symbolique marquant le point de rencontre des communautés anglophone et immigrante avec la communauté francophone, il est le reflet du multiculturalisme canadien.
Pour en savoir plus : http://www.boulevardsaintlaurent.com et http://www.mont-royal.net (en français).
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Square Saint-Louis
Dans les années 1960, la rue Prince-Arthur était au cœur des activités du mouvement hippie montréalais. Aujourd’hui, cette rue piétonnière est un lieu très fréquenté pendant l’été. Amuseurs publics et musiciens de la rue ajoutent à l’ambiance des restaurants et des terrasses. La rue Prince-Arthur débouche sur le square Saint-Louis (ou carré Saint-Louis) où l'on trouve des maisons du dix-neuvième siècle dont la richesse architecturale est unique à Montréal. Attirant la bourgeoisie canadienne-française au début des années 1800, plusieurs artistes s’y sont depuis établis. Comme dans de nombreux quartiers de Montréal, on peut voir ici un des symboles de Montréal : les escaliers extérieurs photo. Leur conception a tout d’abord été développée dans les quartiers plus cossus de la ville où les maisons étaient disposées en retrait de la rue. Les escaliers extérieurs furent interdits à partir des années 1940, mais, depuis 1994, il est possible d’en construire dans les rues où il en existe déjà afin de conserver le cachet du quartier.
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Parc La Fontaine
Le parc La Fontaine est l'un des six grands parcs urbains de Montréal. Il occupe une surface de plus de 35 hectares. Inauguré en 1874 sous le nom de "parc Logan" (du nom de la ferme qui occupait les lieux auparavant), il est renommé "parc La Fontaine" en 1901 en l'honneur de Louis-Hippolyte La Fontaine, le premier ministre francophone du Canada. Les deux bassins du parc (dont l'un est équipé d'une fontaine) ont été creusés en 1900. De niveaux différents, ils sont séparés par une cascade au-dessus de laquelle est installé un pont. Le parc fut complètement réaménagé après la seconde guerre mondiale. Un nouveau chalet-restaurant fut construit (le précédent ayant été détruit par le feu en 1944), les deux étangs furent modifiés et un nouveau pont installé. Le "Théâtre de Verdure", un amphithéâtre de 4000 sièges inspiré des amphithéâtres antiques, fut inauguré le 8 juillet 1956. De nos jours, le parc demeure un des meilleurs endroits à Montréal pour se balader (12 km de sentiers), faire du vélo, pique-niquer, ou simplement prendre un bain de soleil pendant que les enfants profitent des aires de jeux. L’été, le Théâtre de Verdure, propose une programmation culturelle gratuite et variée. En hiver, l’étang artificiel se transforme en patinoire.
Pour en savoir plus : http://www.espacelafontaine.com (en français).
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Eglise Saint-Jean-Baptiste
Située en plein cœur du plateau Mont-Royal, l’église Saint-Jean-Baptiste est la troisième plus vaste église de Montréal après la basilique Notre-Dame et l'Oratoire Saint-Joseph. Elle peut accueillir 2800 personnes et sert régulièrement de salle de spectacle où se produisent les grands ensembles symphoniques de la métropole et de grands noms de la musique populaire. Reconnue pour son acoustique exceptionnelle, elle possède sa propre scène ainsi qu’un mobilier d’orchestre permanent. Les travaux de construction de la première église Saint-Jean-Baptiste (du village du même nom) débutent en 1875. Mais en 1880, les citoyens refusent de contribuer à une cotisation volontaire pour payer la construction de leur église, ce qui oblige le village de Saint-Jean-Baptiste à payer l'église. Ceci cause la faillite du village, qui est rapidement rattaché à la ville de Montréal. L'église est détruite par un incendie en 1898. Une nouvelle église est inaugurée en 1903. Pouvant accueillir jusqu'à 3200 fidèles, elle est à nouveau la proie des flammes le 27 juin 1911. L'intérieur, la toiture et la coupole sont détruits, et la partie haute des murs extérieurs est également endommagée. Elle est reconstruite une nouvelle fois et l'église prend donc sa forme actuelle l'année suivante. Le fronton est décoré d'un motif sculpté et est surmonté de cinq statues représentant le Christ et les quatre évangélistes. Deux autres statues de Saint-Pierre et de Saint-Paul sont installées dans les niches latérales. La décoration intérieure, somptueuse, n'est pas en reste. L'ensemble est d’inspiration néo-baroque (un style très en vogue au début du siècle dernier).
Pour en savoir plus : http://www.eglisestjeanbaptiste.com (en français).
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HOCHELAGA-MAISONNEUVE

A l'origine quartier ouvrier francophone, Hochelaga-Maisonneuve (ou HoMa) accueille aujourd'hui de grandes institutions culturelles et sportives, construites pour les Jeux Olympiques de 1976. Les amateurs d’architecture apprécieront la variété des styles où l'ancien et le moderne se côtoient (anciennes usines reconverties, imposantes églises, ...).

La tour du stade olympique
Le stade olympique (conçu par l’architecte français Roger Taillibert) fut construit pour accueillir les Jeux Olympiques d'été en 1976. Avec ses 56.000 sièges, il est le seul amphithéâtre couvert au Québec capable d'abriter des évènements de très grande envergure. Son imposante structure comprend la Tour de Montréal, la plus haute tour inclinée au monde avec ses 165 mètres et un angle de 45 degrés (en comparaison, la tour de Pise a une inclinaison de cinq degrés seulement !). Elle ne risque pas de basculer malgré son poids de 8000 tonnes : elle est en effet ancrée à une masse de béton de 145.000 tonnes qui descend à une dizaine de mètres sous le niveau du sol. On accède au sommet de la tour par un funiculaire vitré qui peut recevoir jusqu’à 76 passagers. Ce funiculaire est d’ailleurs le seul au monde à fonctionner sur une structure courbée. Un système hydraulique permet à la cabine de toujours demeurer horizontale, pendant les deux minutes que dure l’ascension. Au sommet de la structure, vous pourrez admirer la vue photo sur la région de Montréal et la plaine du Saint-Laurent jusqu’à une distance de 80 kilomètres. De nombreux événements sportifs ont lieu au parc olympique tout au long de l'année, ainsi que des concerts et bien d'autres manifestations.
Pour en savoir plus : http://www.parcolympique.qc.ca/le-parc/tour-de-montreal/ (en français).
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-  Espace pour la vie  -

Avec le Jardin botanique, l’Insectarium, le Biodôme et le Planétarium Rio Tinto Alcan, "Espace pour la vie" forme désormais la plus grande concentration de musées en science de la nature au Canada.

Le Biodôme
Situé à côté du stade olympique, dans l'ancien vélodrome construit pour les Jeux de 1976, le Biodôme est un "musée-zoo" qui renferme plus de 4800 animaux de 230 espèces différentes et 750 espèces végétales. Il recrée sous son toit quatre écosystèmes différents des Amériques : la forêt tropicale humide, luxuriante, humide et chaude, même au plus froid de l'hiver montréalais ; l'érablière des Laurentides, changeante au fil des saisons ; le golfe du Saint-Laurent ; et les régions subpolaires des Amériques (les côtes du Labrador et les îles subantarctiques). Lorsque le Biodôme fut inauguré en 1992, son concept d’aménagement par écosystèmes constituait une première au monde. Tout comme les autres institutions qui appartiennent à l’Espace pour la vie (Jardin botanique, Insectarium et Planétarium), il cherche à favoriser une prise de conscience individuelle et collective quant à la nécessité de s’engager dans la protection du patrimoine naturel. Au fil de votre visite, vous découvrirez et vous en apprendrez plus sur ces écosystèmes essentiels à la survie des espèces de la planète. En plus des expositions et des animaux, un spectacle d'oiseaux de proies est présenté plusieurs fois par jour.
Pour en savoir plus : http://www.espacepourlavie.ca/biodome (en français).
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Le jardin botanique
Situé tout près du Biodôme et du Parc Olympique, le jardin botanique de Montréal est un véritable musée vivant qui regroupe des plantes de toutes les régions du globe. Fleuron montréalais, reconnu comme l’un des plus importants au monde avec sa collection de 22.000 espèces, il abrite dix serres d'exposition et plus d'une vingtaine de jardins thématiques répartis sur 75 hectares, et propose de nombreuses animations, ateliers créatifs et autres rendez-vous.
Pour en savoir plus : http://www.espacepourlavie.ca/jardin-botanique (en français).
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L'Insectarium
Jumelé au jardin botanique, l'Insectarium fait partie des plus importants musées entièrement consacrés aux insectes en Amérique du Nord. Inauguré en 1990, il est l’un des musées favoris des enfants et abrite une collection de quelque 160.000 spécimens d’insectes naturalisés ou vivants, une fourmilière et plusieurs autres vivariums qui permettent d'admirer les incomparables adaptations et les comportements étonnants des insectes. Si vous avez de jeunes enfants, ne manquez pas également l'aire de jeux et de découvertes, et la Cour aux insectes.
Pour en savoir plus : http://www.espacepourlavie.ca/insectarium (en français).
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Le Planétarium
Pendant plus de 45 ans, le Planétarium de Montréal a fait partager sa passion du ciel et des étoiles avec ses visiteurs. Dans son tout nouveau bâtiment au design audacieux (inauguré en 2013), le Planétarium Rio Tinto Alcan intègre les critères les plus élevés du développement durable. Il utilise des technologies de pointe pour faire vivre une expérience inédite de l’Univers à travers deux spectacles complémentaires, l’un poétique et l’autre scientifique. Son exposition "Exo" est consacrée aux traces de la vie dans l’Univers.
Pour en savoir plus : http://www.espacepourlavie.ca/planetarium (en français).
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LE POLE DES RAPIDES

Les rapides de Lachine empêchant de naviguer davantage plus en amont du fleuve Saint-Laurent, la ville a pris naissance au point de rupture de navigation. Le port, associé au transport ferroviaire, et plus tard le canal de Lachine (voir ci-dessous) ont permis à Montréal d'être un important carrefour de commerce et d'échanges entre le continent nord-américain et le reste du monde.
Pour en savoir plus : http://www.poledesrapides.com (en français).

Parc des Rapides
Situé sur les berges du Saint-Laurent, dans l'arrondissement de LaSalle, le Parc des Rapides est l'un des six grands parcs urbains de Montréal. D'une superficie de 30 hectares, il longe le fleuve sur plus de 21 kilomètres. C'est le site idéal pour observer les rapides de Lachine. C'est également le refuge d'oiseaux migrateurs. Plus de 225 espèces (dont la deuxième plus grande colonie de hérons au Québec) peuvent y être observées. Il est possible de parcourir le parc à pied, en vélo ou en roller durant la saison estivale, et en ski de fond l’hiver. Un belvédère aménagé et les panneaux d’interprétation relatent l’histoire des rapides (qui font le bonheur des rafteurs et des kayakistes) et de l’ancienne centrale hydro-électrique, aménagée en 1897 puis démolie en 1948, dont on peut encore voir les fondations. On y trouve également les ruines de quelques moulins à eau, construits entre 1712 et 1869. Des fouilles archéologiques, entreprises en 1984, ont permis de retrouver des traces de la présence d'Amérindiens il y a environ 2000 ans. On pense que les lieux étaient utilisés par les pêcheurs Iroquois.
Pour en savoir plus : http://www.ville.montreal.qc.ca/grandsparcs (en français).
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Le Canal de Lachine
Construite en 1825 pour contourner les rapides de Lachine sur le fleuve Saint-Laurent, cette voie navigable s’étend sur 14,5 kilomètres et traverse la partie sud-ouest de l'île de Montréal entre le lac Saint-Louis (côté l'ouest) et le Vieux-Port (côté est). Le canal compte cinq écluses permettant de franchir une dénivellation de 14 mètres. Il a joué un rôle important dans le développement de Montréal et a été désigné comme lieu historique national du Canada en 1996. C'est en 1670 que débute sa création d'un canal permettant de transporter du matériel d’un point à l’autre en évitant les dangereux rapides. Abandonnée à plusieurs reprises, il faudra attendre 1821 pour que le projet redémarre véritablement, sous la pression des marchands montréalais. Une importante main-d'œuvre, majoritairement constituée de travailleurs d'origine irlandaise, est mise à contribution, et le canal est inauguré en 1825. Sa profondeur est alors de 1,4 mètre. Le canal est doublé en largeur et en profondeur entre 1843 et 1848, puis recreusé en 1875 pour atteindre sa profondeur actuelle de 4,3 mètres. De nombreuses industries s'installent dans le secteur. Elles emploient jusqu'à 25.000 personnes. Relégué au second plan après l'ouverture de la voie maritime du fleuve Saint-Laurent en 1959, les entreprises et manufactures jadis florissantes ferment leurs portes les unes après les autres et près de 20.000 personnes se retrouvent au chômage. Le canal sera fermé à la navigation en 1970 et ne rouvrira qu'en 2002 pour la navigation de plaisance. Situé à l'entrée ouest du canal, le centre de services aux visiteurs de Lachine expose des photos et des objets anciens, des cartes et des plans d'époque ainsi que des jeux interactifs autour du canal. Il est également possible d'observer le fonctionnement de l'écluse récemment restaurée. A l'autre bout du canal, près de l'écluse située dans le Vieux-Port de Montréal, des îlots d'interprétation permettent de découvrir l’histoire de ce lieu qui fut autrefois non seulement un haut lieu du commerce de la fourrure, mais également l’un des tremplins du développement industriel de Montréal.
Pour en savoir plus : http://www.pc.gc.ca/canallachine (en français).
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La Piste du canal de Lachine
Bien plus qu’une voie navigable intérieure, le canal est aussi un parc urbain avec l’une des plus belles pistes de la ville (classée au troisième rang des plus beaux circuits urbains au monde par l'hebdomadaire américain Time en 2009). Cette piste en asphalte longe le canal depuis l'autoroute Bonaventure, à l'ouest du Vieux-Port, jusqu'au chemin du Musée, à Lachine. Ouverte en 1977, elle est dotée de magnifiques espaces verts et se trouve à l'écart de la circulation automobile (si le canal est surplombé de nombreux passages - pour piétons, vélos et circulation automobile - on ne croise qu'une rue sur tout le parcours). A la portée de tous puisque le parcours est plat, elle attire chaque année des millions piétons, cyclistes et adeptes du roller l'été et skieurs de fond l'hiver (la vitesse y est limitée à 20 km/h pour que toute le monde puisse cohabiter en sécurité). Elle est entretenue du 15 avril au 15 novembre et le parc est ouvert toute l'année, du lever du soleil jusqu'à 23h (la piste est même éclairée le soir).
Pour en savoir plus : http://www.museedufort.com (en français).
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Le Musée de Lachine
Situé en bordure du fleuve Saint-Laurent, le Musée de Lachine allie art et histoire. Il comprend :
- la maison LeBer-LeMoyne et sa dépendance (photo ci-contre) : construites entre 1669 et 1671 pour la traite des fourrures, ce sont les bâtiments complets les plus anciens de l'île de Montréal. A l'intérieur, l'exposition permanente présente plus de 400 objets illustrant la vie quotidienne des occupants de la maison au cours des siècles. La plus grande partie de ces objets provient des fouilles archéologiques réalisées sur le site.
- le pavillon Benoît-Verdikt : bâti dans les années 1950 par le gouvernement provincial pour y installer un laboratoire lié aux activités d’une pisciculture, il abrite les salles d’expositions temporaires d'art et d'histoire du Musée de Lachine. Acquis par la ville de Lachine en 1962, il accueillit l’Harmonie de Lachine, sous la direction de Benoît Verdickt, et fut intégré au Musée de Lachine dans les années 1980.
- le musée plein air de Lachine photo situé dans le parc René-Lévesque, sur les rives du lac Saint-Louis, cette exposition permanente de plus de 50 œuvres monumentales d’artistes de renom représente l’un des plus grands jardins de sculptures contemporaines du Canada.
Pour en savoir plus : http://www.lachine.ville.montreal.qc.ca/musee (en français).
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Lieu historique national du Canada du Commerce-de-la-Fourrure-à-Lachine
Situé à l'ouest de l'île de Montréal, en bordure du lac Saint-Louis, ce vieux hangar de pierre datant de 1803 servait à entreposer fourrures et marchandises destinées au troc. Les activités interactives et les visites (on circule parmi les ballots de fourrures, les caisses de marchandises et les barriques de vivres) permettent de mieux connaître l'épopée montréalaise de la fourrure qui fut, au dix-huitième et au début du dix-neuvième siècle, le principal moteur de l'économie du pays.
Pour en savoir plus : http://www.pc.gc.ca/fourrure (en français).
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Le moulin à vent Fleming
C'est un jeune immigrant écossais, William Fleming, qui fit construire en 1815 un premier moulin sur sa propriété, sur les rives du fleuve Saint-Laurent, dans l'arrondissement LaSalle. Ce moulin sera l’enjeu d’un long procès avec les sulpiciens, seigneurs de l’île de Montréal. C'est en 1827 que Fleming érigea l’imposant moulin en pierre de type anglo-saxon (unique au Québec) que l'on peut voir aujourd'hui. D'une hauteur de 15 mètres, pour un diamètre à la base de 11 mètres et au sommet de 5,6 mètres, il est l'un des 18 derniers moulins à vent de la Province. Tombé en désuétude vers 1891, le moulin est sommairement restauré en 1930. La Ville de LaSalle l’acquiert, ainsi que le terrain l’entourant, en 1947. Classé monument historique en 1983, le moulin est à nouveau restauré en 1990 afin de lui rendre son cachet d'origine. A l'intérieur, on découvre ses 200 ans d’histoire, la vie du meunier Fleming, son moulin et les produits qu'il y transformait, ainsi que les contextes historiques et socio-économiques du début du 19ème siècle. Il est ouvert au public tous les week-ends durant période estivale (visite gratuite de 30 minutes).
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A VOIR EGALEMENT

La Petite Italie
Né à la fin du dix-neuvième siècle, ce quartier situé au nord du parc du Mont-Royal était à l’époque principalement habité par des immigrants italiens, d’où son nom de "Piccola Italia". Si sa population est aujourd’hui davantage hétérogène, il n’en reste pas moins que ce secteur de la ville demeure le bastion de la communauté italienne, l’une des plus importantes communautés culturelles à Montréal. Les églises de style rappelant l'Italie, les commerces typiques, les cafés et petits restaurants sont toujours fréquentés par la gent italienne, mais aussi par de nombreux Montréalais de toutes origines. Au centre du quartier se trouve le grand marché couvert Jean-Talon (du nom du premier gouverneur de la Nouvelle-France).
Pour en savoir plus : http://www.petiteitalie.com (en français).
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Le Village
Appelé "le Village", le quartier gay de Montréal est l’un des plus grands et des plus actifs du continent. Il se situe à l'est du Vieux-Montréal et s'étend autour de la rue Sainte-Catherine, de la rue Saint-Hubert à l’avenue Papineau (le centre se trouvant autour de la station de métro Beaudry qui porte les couleurs de la communauté gay). Une partie de la rue Sainte-Catherine est piétonne de juin à septembre, et devient l'un des endroits les plus agréables de Montréal pour "magasiner" dans les nombreuses boutiques que compte le quartier. La rue Amherst regorge d’antiquaires, spécialisés pour la plupart dans les objets des années 1930 à 1960. Le Village possède aussi une multitude de restaurants aux thématiques variées. C'est l’occasion de manger dans des endroits aux noms atypiques comme "Chez Ma Grosse Truie Chérie". Reconnu pour sa vie nocturne endiablée, le Village possède aussi une vie de jour très dynamique. Le quartier s'anime également au rythme des différents événements qui y sont célébrés chaque année, comme le Black&Blue Festival (organisé au profit des personnes atteintes du Sida), le Festival Divers-Cité (qui a lieu sur une semaine fin juillet/début août avec spectacles de Drag Queens et concerts), ou encore le festival cinématographique "Image et Nation" (en septembre).
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RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES 

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES 

RETOUR A :
CIRCUIT : Des Chutes du Niagara à Québec
Etape précédente :
Ottawa
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Québec
CIRCUIT : 3 semaines dans le Nord-Est
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Dernière révision : décembre 2014