OTTAWA

Province : Ontario. Ottawa est la capitale du Canada et accueille les institutions fédérales du pays, tels que le Parlement et les résidences du gouverneur général et du premier ministre.
Population : 880.000 habitants (1,1 million avec l'agglomération), ce qui en fait la quatrième ville la plus peuplée du Canada. Ottawa compte un grand nombre de francophones (un tiers des habitants parle français).

UN PEU D'HISTOIRE

Ottawa est située au confluent des rivières Gatineau, Rideau et de la rivière des Outaouais (qui sépare les provinces de l'Ontario et du Québec). Cette dernière était appelée Kichi Sibi par le peuple Algonquin qui vivait ici, un terme signifiant "Grande rivière".
Le premier établissement européen de la région fut celui du fermier Philemon Wright qui s'établit en 1800 du côté québécois de la rivière, sur l'actuel site de Hull. Celui-ci découvrit qu'il était possible de transporter les troncs d'arbres coupés depuis la vallée d'Ottawa jusqu'à Montréal grâce au courant de la rivière des Outaouais (celle-ci rejoint le fleuve Saint-Laurent un peu avant Montréal), ce qui fit accroître considérablement le nombre de colons s'établissant dans la région. Celle-ci devient le centre de l'industrie du bois au Canada.
Durant la guerre de 1812, les Etats-Unis ayant tenté d'envahir l'Amérique du Nord britannique, il est décidé qu'un canal serait construit afin de contourner la portion du fleuve Saint-Laurent se rétrécissant près de l'état de New York et d'éviter les éventuelles attaques américaines. Cette voie navigable permettra de relier la rivière des Outaouais (à Ottawa) au lac Ontario (au niveau de la ville de Kingston, là où le fleuve Saint-Laurent commence), et donc de sécuriser les approvisionnements entre le lac Ontario et Montréal. C'est le lieutenant-colonel John By, des Royal Engineers, qui entreprend la conception et la construction de ce canal en 1826. Il installe alors un campement près de la partie nord du canal, sur une colline surplombant la rivière. Il fait également construire un hôpital, des casernes militaires (Barracks en anglais, ce qui donnera le nom de Barracks Hill à la colline), ainsi que deux sites devant accueillir les futurs colons : l'un à l'ouest de la colline (la haute-ville) et l'autre à l'est de l'entrée du futur canal (la basse-ville). Le campement prend le nom de son fondateur, Bytown (town = ville).
En 1855, la ville compte près de 7.800 habitants. Ayant pour objectif d'être choisie comme capitale de la Province unie du Canada (formée par la réunion du Haut-Canada et le Bas-Canada), elle est renommée sous son nom actuel, Ottawa (la région ayant pendant longtemps été habitée par la nation des Outaouais, Ottawa en anglais). A cette époque, Toronto et Québec se partagent le titre de capitale en alternance tous les quatre ans, et Montréal, Toronto, Québec et Kingston se disputaient toutes le titre.
Le 31 décembre 1857, Ottawa fut finalement désignée capitale par la reine Victoria, en raison de sa situation géographique à la frontière entre le Canada anglais et du Canada français (afin de ne favoriser ni les anglophones ni les francophones). En plus de se trouver loin de la frontière américaine, cette ville est située sur une falaise, et il est donc plus facile de la défendre contre d'éventuelles attaques.

A VOIR DANS LA VILLE

LA COLLINE DU PARLEMENT

Déjà connue comme la "Colline des Casernes" et utilisé comme quartier d'habitation pour les employés travaillant sur le canal Rideau, le site était l'emplacement idéal pour le nouveau Parlement. C'est en décembre 1859, soit 2 ans après la désignation d'Ottawa comme capitale du Canada, que débutent les travaux de construction des bâtiments, sur une colline surplombant la rivière des Outaouais, qui devint alors la colline du Parlement. Conçus dans un style néo-gothique, les bâtiments ont été ouverts le 6 juin 1866, près d'un an avant la Confédération.

Les édifices du Parlement (vue aérienne)
Les édifices du Parlement du Canada sont le siège du gouvernement fédéral à Ottawa. On compte 3 édifices principaux : l'édifice du Centre (avec derrière lui, la Bibliothèque), l'édifice de l'Est (à gauche sur la photo) et l'édifice de l'Ouest (à droite). Si le pouvoir parlementaire est installé dans l'édifice central du Parlement, le pouvoir exécutif (et notamment le Bureau du Premier Ministre) est situé dans l'édifice Langevin. Ce bâtiment, qui date de 1889, se trouve près de l'édifice de l'Est (de l'autre côté de la rue sur la photo) et porte le nom du ministre des Travaux Publics de l'époque. Le Premier Ministre y a son bureau, et toute son équipe y est installée.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
L'édifice du Centre
L'édifice du Centre que l'on voit aujourd'hui n'est pas l'originel. En effet, le 3 février 1916, un incendie ravage le bâtiment originel, tuant 7 personnes. L'édifice rouvrira ses portes 4 ans plus tard. Ce bâtiment emblématique est le siège du sénat et de la chambre des communes. Il se trouve au point le plus élevé de la colline. Les édifices de l'Est photo et de l'Ouest sont situés de chaque côté, et créent une place publique. La couleur verdâtre si particulière des toits des édifices parlementaires est causée par l'oxydation de la couche de cuivre. Les toits en cuivre ont une durée de vie de 80 à 100 ans. Si le cuivre vire au brun dans les mois qui suivent l'installation de la toiture, il ne devient vert que 30 ans plus tard. Pour accélérer l'oxydation des nouvelles feuilles de cuivre, on déversait autrefois de l'urine de cheval (comme lors de la reconstruction de la partie centrale du Parlement après l’incendie de 1916). On n’y a pas eu recours dans le cadre des travaux de rénovation des nombreux édifices du Parlement depuis 1995. C’est ce qui explique les différentes nuances de couleur du cuivre sur les édifices de la cité parlementaire.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
La Tour de la Paix
Plus grande que l'ancienne tour Victoria détruite lors de l'incendie de l'édifice du Centre de 1916, la nouvelle Tour de la Paix inaugurée en 1927 culmine à 92,2 mètres. Un ascenseur permet de monter au sommet et d'avoir une vue à 360 degrés photo sur Ottawa. A sa pointe, le célèbre drapeau canadien orné de la feuille d'érable est changé tous les jours, du lundi au vendredi (sauf jours fériés, intempéries, et les jours où il est mis en berne dans le cadre de circonstances particulières). Son carillon est l'un des plus vieux et des plus beaux d'Amérique du nord. Il pèse 54 tonnes et comprend 53 cloches, dont la plus imposante pèse plus de 10 tonnes. Il est actionné au moyen d'un grand clavier qui rappelle celui d'un orgue. L'horloge qui orne les 4 faces de la tour a été offerte au Canada par le Royaume-Uni en 1927. Ce cadeau visait à souligner le 60ème anniversaire de la Confédération du Canada. Si le mécanisme originel ne fonctionne plus et a été remplacé, il reste néanmoins exposé pour les visiteurs. Les aiguilles sont activées par un moteur électrique dont les commandes sont situées 10 étages plus bas, sur l'horloge maîtresse. Au passage à l'heure d'hiver, le mécanisme de l'horloge doit être arrêté pendant 60 minutes, car il ne permet pas de reculer les aiguilles. Il permet par contre de les avancer au printemps. Les carillons sont alors débranchés temporairement pour les empêcher de sonner au cours du processus. L’heure est réglée deux fois par an sur l'heure de l'horloge atomique du Conseil national de recherches du Canada. Parmi les décorations extérieures de la tour, on trouve les traditionnelles gargouilles (au nombre de 4, mesurant approximativement 2,5 mètres) et des marmousets photo. Ces sculptures de pierre représentent généralement des humains, des animaux ou des créatures anciennes qui symbolisent le désir de lutter contre les forces du mal et se distinguent par leurs traits qui déforment l'aspect naturel de manière à le rendre grotesque et à l'enlaidir).
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
La Chapelle du Souvenir
A la base de la Tour de la Paix se trouve la Chapelle du Souvenir, dédiée aux canadiens tués lors de conflits internationaux. Son plancher est fait de pierres provenant de champs de bataille d'Europe (Verdun pour le plus connu). Au centre de la chapelle se dresse un imposant autel en pierre, entouré de 7 autres autels faits de pierre et de bronze. Chaque autel renferme un Livre du Souvenir différent dans lequel sont inscrits les noms de plus de 118.000 soldats canadiens qui ont combattu et ont donné leur vie au service du pays. Ces livres sont ouverts et sont exposés derrière des vitrines. Chaque matin à 11 heures, une page de chaque livre est tournée au cours d'une cérémonie.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
La bibliothèque du Parlement
La Library of Parliament est la bibliothèque législative du Parlement du Canada. Elle offre des services d’information, de référence et de recherche aux parlementaires, aux associations et aux hauts fonctionnaires du Sénat et de la Chambre des communes. Outre son rôle auprès du gouvernement, la bibliothèque sert aussi à diffuser des renseignements sur le Parlement aux Canadiens. La fusion des bibliothèques législatives du Haut-Canada et du Bas-Canada (créées dans les années 1790), qui eut lieu après l’union des deux Canadas en 1841, est à l'origine de la bibliothèque du Parlement, située à l'origine à Montréal. Mais en 1849, les édifices du Parlement y sont incendiés par une foule qui proteste contre la loi d'indemnisation pour le Bas-Canada, et seuls 200 des 12.000 volumes échappent à l'incendie. La bibliothèque est réinstallée à Ottawa, à l'arrière de l'édifice du Centre, dans un bâtiment construit entre 1859 et 1876. Les énormes arcs-boutants de la Bibliothèque et le grès de Nepean qui la recouvre laissent croire qu’elle a été taillée à même la falaise d’où elle surplombe la rivière des Outaouais. Munie de portes en fer à l'épreuve du feu, qui ont pu être fermée à temps, elle ne fut pas endommagée lors de l'incendie qui détruisît presque tout l'édifice du Centre en 1916. Une partie de la collection, ainsi que les boiseries, le parquet et la toiture, furent par contre endommagés lors d'un autre incendie en 1952 qui se déclara sous le dôme de la bibliothèque. Les boiseries furent nettoyées et ignifugées et le parquet refait (en respectant le dessin original) en cerisier, en chêne et en noyer. Le bâtiment historique fut entièrement rénové et modernisé entre 2002 et 2006 (nouveau sous-sol, remplacement du cuivre de la toiture, réparation des vitraux, contrôles automatisés de la température et de l'humidité, moyens de communication, ...). A l’intérieur, la variété des matériaux, des couleurs et des ornements travaillés à la main sont caractéristiques de l’architecture néo-gothique de la grande époque victorienne. Des fleurs, des masques et de bêtes mythiques sont sculptés dans les boiseries de pin blanc. Dans le centre de la pièce se dresse la statue de marbre blanc photo de la reine Victoria, une œuvre de Marshall Wood de 1871. Toujours en fonction depuis son ouverture en 1876, la bibliothèque regroupe plus de 600.000 documents et emploie plus de 350 personnes (réparties dans les différents édifices parlementaires). C'est un symbole national du Canada, et à ce titre, elle figure sur les billets de 10 dollars canadiens.
Pour en savoir plus : https://bdp.parl.ca/About/Library/ (en français).
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
La flamme du centenaire 
La flamme du centenaire se trouve tout près de la Porte de la Reine, devant la Tour de la Paix. Elle fut allumée pour la première fois le 31 décembre 1966, afin de donner le coup d’envoi des festivités du centenaire de la Confédération canadienne. Ce devait être un monument temporaire, mais plébiscité par la population, celui-ci est devenu permanent. Chacun de ces côtés arbore l’écu armorial en bronze d’une province ou d’un territoire canadien fiche info. Devant chaque écu est gravée dans le granit l'année à laquelle la province ou le territoire s'est joint officiellement au Canada. L’emblème floral de la province ou du territoire y est aussi gravé. Pour célébrer le 150ème anniversaire de la Confédération canadienne, les symboles du Nunavut (devenu un territoire distinct en 1999) ont été ajoutés à la flamme du centenaire. A l’automne 2017, le monument a donc été démonté et reconstruit de manière à y ajouter un 13ème côté avec les armoiries et la fleur représentant ce nouveau territoire, ainsi que la date à laquelle ce dernier s’est officiellement joint à la Confédération. La nouvelle structure a été dévoilée et la flamme a été rallumée le 13 décembre 2017. La flamme se trouve au sommet d'une fontaine dont le mouvement continuel de l'eau fait qu'elle ne gèle jamais, même lors des grands froids. Chaque jour, des visiteurs font un vœu et jettent des pièces dans la fontaine. Celles-ci sont ramassées et contribuent au financement d'une bourse remise tous les ans à un chercheur handicapé.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
Le monument commémoratif de guerre du Canada
Le Monument commémoratif de guerre du Canada, aussi appelé "La Réponse", est un grand cénotaphe de granit situé sur Confederation square, à l'angle sud-est des édifices du Parlement. Il symbolise le sacrifice de tous les membres des forces armées canadiennes qui œuvrent en temps de guerre pour sauvegarder la paix et la liberté. Ce monument funéraire est le lieu de la cérémonie nationale du Jour du Souvenir (le 11 novembre). Il fut dévoilé la première fois en 1939 en hommage aux Canadiens qui ont servi leur pays lors de la Première Guerre mondiale. Les dates de différentes guerres et missions ont depuis été ajoutées : deuxième guerre mondiale (1939-1945), guerre de Corée (1950-1953), guerre d'Afrique du Sud (1899-1902), Afghanistan (2001-2014). En 2000, la Tombe du Soldat inconnu a été installée devant le monument. Elle contient les restes d’un soldat canadien provenant d’un cimetière de guerre situé près de la crête de Vimy, en France.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
La relève de la garde
La Colline du Parlement n’est pas que le siège du gouvernement. De nombreuses activités ont lieu sur ses pelouses. Chaque matin des mois d’été, et ce depuis 1959, vous pouvez assister à 10h à la relève de la garde (prévoyez d'arriver un peu en avance car elle attire beaucoup de monde). Le soir, de mi-juillet à début septembre, un spectacle son et lumière de 30 minutes ("Lumières du Nord") est projeté gratuitement sur les édifices du Parlement. Et chaque mercredi d’été, de 12h à 13h, des centaines de personnes envahissent les lieux pour y faire du yoga. La Colline du Parlement a par ailleurs souvent été le lieu de manifestations anti-guerres.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

LE CANAL RIDEAU

Le canal Rideau, d'une longueur de 202 km, relie Ottawa (et la rivière des Outaouais) à la ville de Kingston, sur le lac Ontario. C'est après la guerre de 1812 que les idées de la construction du canal ont débutés. Cela permettait d'avoir une voie navigable sûre entre Montréal et Kingston sans emprunter le fleuve Saint-Laurent (à cheval sur la frontière entre les Etats-Unis) où l'armée américaine aurait facilement pu attaquer les navires de ravitaillement britanniques. La construction du canal Rideau a débuté en 1826 sous la direction du Colonel John By, du Corps des ingénieurs royaux. Ce chantier effectué à la pioche dure 6 ans et emploie plus de 2000 hommes qui travaillent dans des conditions très difficiles. Après son achèvement en 1832, aucun autre conflit n’est survenu entre les Etats-Unis et le Canada. Le canal est donc devenu une voie navigable commerciale, puis une voie maritime de plaisance.
Aujourd'hui, le canal en pierre continue d’être en activité. C'est le seul canal datant du 19ème siècle (soit de la grande époque de la construction de canaux en Amérique du Nord) qui soit encore opérationnel et qui ait conservé intactes la plupart de ses structures d’origine. C'est d'ailleurs pour cela qu'il fait partie depuis 2007 des 17 lieux du Canada classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit du seul lieu classé de toute la province de l’Ontario.

Le canal Rideau en hiver
Véritable artère vitale, "le canal" (comme l’appellent les habitants) traverse le centre-ville d’Ottawa. C'est une destination de plein air à longueur d’année. De fin décembre à fin février, lors ses eaux gèlent, les 7,8 kms qui mènent au lac Dow se transforment en la plus longue patinoire naturelle du monde selon le livre Guinness des Records, faisant le bonheur des patineurs. Aux beaux jours, vous pouvez vous promener à pied, en vélo ou en patins à roulettes le long des berges, ou bien louer un kayak, un pédalo ou un paddle. Le début du mois de mai est une autre excellente période de l’année car les berges du canal, tout comme le centre-ville, sont tapissées de milliers de tulipes en fleur. Du centre-ville d’Ottawa, remontez le cours d’eau jusqu’au lac Dow, au bord duquel vous trouverez le Commissioners Park et ses plus de 250.000 tulipes en fleur.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
Les 9 écluses d'Ottawa
Non loin du Parlement canadien (entre le Parlement et le centre-ville) se trouvent les fameuses 9 écluses d'Ottawa (toutes manuelles) qui permettent franchir le dénivelé entre le canal Rideau et la rivière des Outaouais. Vous pouvez descendre le long des écluses en empruntant les escaliers. Vous aurez alors peut-être la chance d'assister à la spectaculaire montée ou descente d'un bateau. En longeant ensuite la rivière sur quelques centaines de mètres, vous trouverez sur la gauche un petit escalier en bois permettant de remonter au Parlement. Aujourd'hui, le canal Rideau est autorisé uniquement aux bateaux de plaisance qui peuvent naviguer entre la rivière des Outaouais et le lac Ontario. Il y a encore 46 écluses en service le long du canal, sur les 49 existantes au début. De nombreux départs de croisières y sont proposés quotidiennement. Le début du canal et les écluses sont accessibles par la rue Wellington.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
Le musée Bytown
Situé juste à côté de l’hôtel Fairmont Château Laurier, dans le plus ancien bâtiment en pierre d’Ottawa, ce musée de trois étages permet de découvrir la rude histoire du commerce du bois, retrace l’histoire de la ville et de la construction du canal Rideau. On y apprend qu'au cours des six longues années passées à creuser et à défricher le terrain à l’état sauvage pour construire la voie maritime, quelques 1000 travailleurs ont péri des suites de la malaria ou d’accidents, et ont été enterrés le long des berges. Des 202 kilomètres qui s’étendent de Kingston à Ottawa, 19 kilomètres ont été construits et creusés à la pioche. Le bâtiment en tant que tel est intimement lié à l’histoire du canal, car il a servi de trésorerie et d’entrepôt pendant la construction de la voie navigable.
Pour en savoir plus : http://www.bytownmuseum.com/fr.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
Fairmont Château Laurier
Le Fairmont Château Laurier est un hôtel de luxe situé à l'est de la Colline du Parlement, de l'autre côté du canal Rideau. Depuis son ouverture en 1912, il a accueilli un grand nombre d'artistes, de politiciens, de chefs d’états et de membres de la royauté. Il compte actuellement 426 chambres, mais un projet d'ajout d'une annexe, déposé en 2018, prévoit l'ajout de 164 chambres, d'une cour intérieure et un espace de stationnement souterrain de 349 places. L'hôtel a été commissionné par Charles Melville Hays, le président de Grand Trunk Pacific Railways of Canada. Celui-ci désirait étendre son réseau vers la côte ouest et de construire des stations ferroviaires et des hôtels de luxe dans chacune des grandes villes traversées par la ligne de chemin de fer. L'hôtel, dont le style marie avec élégance les lignes verticales de la renaissance française et l’architecture néo-gothique du Parlement, fut construit entre 1909 à 1912. Toutes les dépenses sont permises afin de bâtir un château de grand luxe. Les plans initiaux de l'hôtel furent controversés car il devait être construit sur une partie du parc de Major's Hill. Le premier ministre du Canada de l'époque, Wilfrid Laurier, aida à l'obtention de l'important terrain nécessaire pour la construction de l'hôtel. C'est pourquoi le Château fut nommé en son honneur. L'hôtel devait être inauguré le 26 avril 1912, mais Hays, qui revenait d'Angleterre pour la cérémonie d'ouverture de l'hôtel, périt lors du naufrage du Titanic dans la nuit du 14 au 15 avril 1912. Une cérémonie d'ouverture sans éclat a donc eu lieu plus tard, le 12 juin 1912, en présence de Wilfrid Laurier. Le coût final de la construction du bâtiment s’éleva à deux millions de dollars. Les 306 chambres, au coût de deux dollars la nuit, figuraient parmi les premières à offrir la plomberie intérieure. Lorsque Grand Trunk s'est joint au Canadien National (CN) en 1923, le Château Laurier est devenu un des hôtels les plus importants du CN. Durant les décennies 1960 et 1970, la construction de plusieurs hôtels dans la capitale, en plus de la fermeture de la gare Union toute proche, ont mené à une lente diminution de ses revenus. Des rénovations de grande envergure eurent lieu dans les années 1980 afin d'améliorer de lui redonner son prestige. L'hôtel était contrôlé par Canadian National Hotels jusqu'à ce que cette chaîne hôtelière soit achetée par Canadian Pacific Hotels en 1982. En 1999, le Château fut renommé Fairmont Château Laurier après que Canadian Pacific Hotels ait acheté la chaîne hôtelière Fairmont et ait renommé la chaîne Fairmont Hotels and Resorts.
Pour en savoir plus : http://www.fairmont.fr/laurier-ottawa.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

LE QUARTIER DU MARCHE BY

Situé à l'est de la Colline du Parlement, de l'autre côté du canal Rideau, le quartier du marché By est délimité par la promenade Sussex, la rue Saint Patrick, l’avenue King Edward et la rue Rideau. Ce quartier animé regroupe des boutiques de mode ou d'artisanat, ainsi qu'un grand choix de bistros, cafés, clubs et restaurants.
Le marché ByWard
Le marché ByWard est l’un des plus anciens marchés fermiers du Canada. Depuis près de deux siècles, producteurs et artisans s'y rendent pour vendre leurs produits. Il regroupe plus de 260 stands et étals, où produits alimentaires de première fraîcheur voisinent avec œuvres d’art, fleurs, artisanat ou encore dernières tendances de la mode. Le marché est ouvert tous les jours de 6h à 18h. Profitez-en pour goûter à une spécialité canadienne : la queue de castor (beavertail en anglais). Il s'agit d'une pâte aplatie, de forme ovale, frite avec une garniture à choisir (beurre, sirop d’érable, ...). Cette savoureuse pâtisserie en forme de queue de castor a été inventée à Ottawa en 1978.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

LES MUSEES

Le musée canadien de la guerre
Situé sur les berges de la rivière des Outaouais (côté Ontario), le musée canadien de la guerre (Canadian War Museum) a ouvert ses portes en 2005. A l’intérieur, les expositions retracent la participation du Canada à divers conflits au cours de l’histoire. Le musée possède une vaste collection de chars d’assaut, de véhicules militaires et de pièces d’artillerie. On y découvre l’équipement qu’ont utilisé des générations de soldats sur le champ de bataille. Il abrite même un gros fragment du célèbre mur de Berlin.
Pour en savoir plus : http://www.museedelaguerre.ca
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
Le musée des beaux-arts du Canada (National Gallery of Canada)
La construction de l'actuel Musée des Beaux-Arts du Canada (MBAC), fondé en 1880, a commencé en 1983, et le nouveau bâtiment de verre et granit ouvrit ses portes en 1988. Situé de l'autre côté des écluses du canal Rideau, il offre une belle vue sur la colline du Parlement. L'imposante verrière du musée a dû être rénovée en 2013 après de nombreux problèmes d'infiltrations. Ce musée propose une importante collection de 40.000 œuvres d’art canadien (de la sculpture inuit à l’art contemporain), ainsi que de grandes expositions temporaires. Devant le musée se tient "Maman", une immense sculpture de bronze et d'acier de 9,27 mètres de hauteur (réalisée par Louise Bourgeois, qui dédia la sculpture à sa mère) représentant une araignée. Coulée en 2003, elle abrite dans son abdomen grillagé en forme de poche pendante 26 œufs en marbre blanc. Elle fut acquise par le musée en 2004 pour 3,2 millions de dollars, prix qui fit polémique (il représente un tiers du budget annuel du musée ...). Il existe six copies identiques de "Maman" dans le monde et le MBAC possède le dernier exemplaire de cette série. Avant votre visite, vérifier le site du musée : certains dimanches, l’entrée est gratuite.
Pour en savoir plus : http://www.beaux-arts.ca
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
Le musée canadien de la nature
Situé à 1,6 km au sud des édifices du Parlement, le Canadian Museum of Nature est un musée d'histoire naturelle. Le bâtiment Victoria Memorial Museum Building (souvent appelé "Le Château") qui l'abrite a servi de quartier général au gouvernement canadien après l'incendie des édifices du Parlement en 1916. Récemment rénové, il présente de nombreuses expositions permettant d'apprendre comment notre planète s'est formée ou encore de comprendre le rôle vital que joue l’eau dans le maintien de tous les êtres vivants. Dans les différentes galeries, vous pourrez observer plus de 1000 espèces de minéraux et roches, des squelettes de dinosaures pour la plupart authentiques (dont 25 squelettes complets datant de 85 à 65 millions d’années), des animaux sauvages du Canada (ours polaires, orignaux, bisons, caribous, cougars, oiseaux, ...), ou encore un squelette de baleine bleue de 19 mètres de long. A l'extérieur du musée, les Jardins des paysages du Canada (réhabilités en 2015-2016) représentent trois écosystèmes canadiens distincts : la toundra arctique (l'Arctique étant un domaine d'expertise du musée en matière de recherche), les prairies herbeuses et la forêt boréale. Pour chacune des zones, le musée a ajouté de nouvelles plantes ou de nouveaux arbres que l'on trouve typiquement dans ces régions, et qui sont susceptibles de pousser sous le climat d'Ottawa. Les 3 sculptures de mammouths photo, modelées il y a près de 30 ans d'après de véritables restes de mammouths trouvés au Yukon et en Sibérie ont été déplacées le long de la rue McLeod mais restent un point photo très apprécié des visiteurs. Dans l'écosystème de la toundra, une sculpture en acier inoxydable (photo ci-contre) de près de 13 mètres de haut tire son inspiration d'un iceberg.
Pour en savoir plus : http://nature/ca/fr/accueil
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
Le musée de l’aviation et de l’espace du Canada
Fondé en 1964, le Canada Aviation and Space Museum, situé à l'aéroport Ottawa-Rockcliffe (au nord-est d'Ottawa, le long de la rivière des Outaouais), expose une collection de plus de 130 appareils et artefacts (hélices et moteurs) représentant l'histoire de l'aviation canadienne (civile et militaire) depuis ses débuts en 1909 jusqu'à nos jours. C'est la plus vaste collection aéronautique du pays. Il est possible de voir les travaux de conservation et de restauration en cours. La contribution du Canada dans le domaine de l'aviation s'est étendue à l'aérospatiale. Le musée a donc élargi sa collection pour y inclure le vol spatial avec l'exposition "Vivre en orbite" où les astronautes ayant vécu dans la Station Spatiale Internationale décrivent leur expérience. Au printemps et en été, le musée propose des survols des sites emblématiques d’Ottawa à bord d'un vieux biplan à habitacle ouvert datant de la fin des années 1930.
Pour en savoir plus : http://ingeniulcanada.org/aviation/accueil.php
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
Le musée canadien de l’Histoire
Fondé en 1856, ce musée est l’un des plus anciens au Canada. Son architecture et les expositions qu'il présente font qu'il est également le plus visité du pays, avec 1,2 million de visiteurs par an. Situé de l’autre côté de la rivière, à Gatineau, et disposant d'une superbe vue sur la Colline du Parlement, le musée retrace avec ses 4 millions d’objets jusqu'à 20.000 ans de l'histoire de l'humanité. Sa "Grande Galerie" abrite la plus grande collection intérieure de totems au monde. La salle des premiers peuples permet de découvrir l’histoire, la culture et les croyances des premières nations canadiennes du Pacifique. La salle de l’Histoire canadienne, inaugurée le 1er juillet 2017 à l’occasion du 150ème anniversaire du Canada, retrace 15.000 ans de l'histoire canadienne et de sa population, depuis l’époque des premiers établissements humains jusqu’à l’arrivée, de nos jours, des réfugiés syriens. Ce musée abrite également le musée canadien des enfants où les plus jeunes peuvent découvrir d'autres cultures au moyen d'expositions et d'objets qu'ils peuvent manipuler, dont une collection exceptionnelle de jeux et de jouets.
Pour en savoir plus : http://www.museedelhistoire.ca
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES 

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES 

RETOUR A :
CIRCUIT : Des Chutes du Niagara à Québec
Etape précédente :
La Région des Mille-Iles
Etape suivante :
Montréal
CIRCUIT : 3 semaines dans le Nord-Est
Etape précédente :
La Région des Mille-Iles
Etape suivante :
Montréal
Dernière révision : juillet 2018